Villeurbanne : un squat du centre-ville devant la justice

Le tribunal d'instance de Villeurbanne va juger ce lundi 6 mai de l'expulsion de squatteurs d'un immeuble du centre-ville. Plusieurs familles originaires de l'est de l4europe l'occupent "sans droit ni titre" depuis décembre 2018

Au 44 de la rue Verlaine à Villeurbanne, à deux pas de l'hôtel de ville, depuis déjà quelques mois, la lumière était revenue dans cet immeuble, à demi muré et inoccupé depuis de nombreuses années. Des rideaux avaient fait leur apparition aux fenêtres et de temps en temps, on voyait des occupants y entrer. 

En fait cet immeuble abandonné est squatté depuis décembre 2018 par plusieurs dizaines de familles, albanaises, roumaines ou serbes. En janvier, la mairie propriétaire des lieux a mandaté un huissier pour constater l'entrée illicite dans le bâtiment et son occupation. Une première audience en référé devant le tribunal d'instance de Villeurbanne, lui aussi tout proche, a été renvoyé au 6 avril à la demande de l'avocat des familles. 

Pour la mairie, la demande d'expulsion est quasi systématique "en cas d'occupation illicite d'un bien qui lui appartient". "C'est notre obligation en tant que propriétaire et aussi un principe de responsabilité", nous a fait savoir la municipalité dans un communiqué.
En l'occurrence, le conseil syndical des co-propriétaires d'une résidence voisine a alerté les services municipaux sur des nuisances dues selon lui à cette occupation : tapage, dépôt de déchets dans la cour et parfois des feux allumés près de végétations.

En fonction de la réponse judiciaire, la mairie indique qu'elle étudiera avec les services de la préfecture le devenir de ces familles "au cas par cas."
 

L'actualité "Société" vous intéresse ? Continuez votre exploration et découvrez d'autres thématiques dans notre newsletter quotidienne.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
Auvergne-Rhône-Alpes
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité