Mis en cause, le sénateur du Rhône Michel Mercier renonce à siéger au Conseil constitutionnel

Le sénateur centriste du Rhône Michel Mercier, ex-ministre de la justice, ne siègera pas au Conseil constitutionnel. Malmené par l'enquête sur les emplois d'assistantes parlementaires de ses filles, il y a renoncé ce mardi.

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Le sénateur du Rhône Michel Mercier a annoncé ce mardi 8 août qu'il renonçait à intégrer le Conseil constitutionnel, car il ne pouvait pas y "siéger avec la sérénité nécessaire" en raison de l'enquête en cours sur les emplois d'assistantes parlementaires qu'il avait confiés à ses filles.

Dans un communiqué, M. Mercier a déclaré : "Alors que ma nomination n'est pas définitive, et dans les conditions créées par l'ouverture de cette enquête, je considère aujourd'hui que je ne pourrai pas siéger avec la sérénité nécessaire au Conseil constitutionnel".

Pendant 9 ans, à partir de 2003, Michel Mercier a employé sa fille Véronique Mercier au Sénat et dans les ministères qu’il a occupés. Et pendant près de deux ans, à partir de 2012, il a employé son autre fille, Delphine Mercier, rémunérée 2.000 euros brut par mois pour un poste à mi-temps, localisé à Paris, alors qu’elle habitait… à Londres.

Sa nomination au Conseil constitutionnel par le président du Sénat Gérard Larcher en remplacement de la ministre de la Justice Nicole Belloubet avait été publiée jeudi 3 août au Journal officiel.

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