Il conteste le fait que ses chiens puissent avoir attaqué et mordu d'autres animaux dans le voisinage, mais un propriétaire canin va devoir s'expliquer devant la justice. Moutons, brebis, chèvres naines d'un troupeau d'agrément ont été mordus par des chiens, dans le secteur de Theizé (Rhône).
L'arrière-train d'un mouton porte encore les traces d'une des attaques. Dix-sept animaux (moutons, brebis, chèvres naines...) ont été victimes de morsures de chiens, au sein d'un troupeau d'agrément sur la propriété d'Anne Léger. Ces attaques, répétées depuis l'été, compromettent désormais le projet d'aménagement de ferme découverte pour les enfants handicapés, dont s'occupe cette assistante familiale thérapeutique.
Anne Léger n'a pourtant pas lésiné sur les moyens de protection sur son terrain, entre bois et prairie. Elle a installé des barrières métalliques, des grillages et surtout un sytème de vidéo-protection. Et les images attestent des attaques de chiens, et d'une complicité humaine.
Une enquête de gendarmerie a été ouverte à la suite de plusieurs plaintes. Et les soupçons se sont rapidement portés sur le voisinage immédiat.
Christian Vivier-Merle, le maire de Theizé, confirme que des poursuites vont être engagées à l'encontre d'un propriétaire canin, qui aurait reconnu les faits devant les gendarmes.
Et selon le procureur de Villefranche-sur-Saône, le voisin suspecté va être convoqué en début d'année prochaine devant le tribunal de Police pour "atteinte involontaire à la vie et l'intégrité d'animaux domestiques".