La polémique qui oppose la mairie de Saint Genis-les-Ollières et la préfecture se poursuit. En cause, un projet d'aménagement d'un village provisoire destiné à accueillir des familles Roms, il s'agirait de 80 personnes environ.
Le maire de Saint-Genis-les-Ollières ne décolère pas depuis début octobre 2015, date à laquelle il a eu connaissance des intentions du Préfet d'installer ces familles Roms sur sa commune.
En début de semaine, Didier Crétenet avait introduit un référé de suspension du permis de construire du village modulaire destiné à accueillir les 80 Roms qui seront envoyés par la préfecture du Rhône.
Hier, mercredi 2 décembre, il a mandaté le directeur général des services et la police municipale sur le site du fort Chapoly, où doivent prochainement arriver des Roms, afin d suivre le programme "Insertion par l'Education et l'Emploi (I2E)", une manoeuvre destinée à occuper le terrain et empêcher les travaux de se poursuivre. Mais, arrivé sur place, le directeur général des services est entendu par la gendarmerie et la préfecture hausse le ton à l'égard du maire de Saint-Genis-Les-Ollières Didier Crétenet. Il semble que cette initiative soit illégale, le terrain de Chapoly appartenant à l'Etat.
Dans le même temps la préfecture s'est félicitée de voir le recours en référé déposé auprès du tribunal administratif par l'association, opposée à l'installation de ces roms, être rejeté.
Le maire menace alors de ne pas organiser les élections régionales dont le premier tour se tiendra ce dimanche 6 décembre, le préfet ne l'entend pas ainsi et le ton monte de part et d'autre...