Christophe Girard, le candidat de la droite et du Centre arrivé deuxième aux dernières élections partielles de Vénissieux, renonce à tout recours en annulation. Il estime qu'il "n'a pas à se substituer aux représentants de l'Etat pour faire respecter le droit".
Christophe Girard s'était donné 48 heures de réflexion pour savoir s'il introduisait un nouveau recours en annulation après les élections municipales de dimanche. Il annonce mercredi matin, dans un communiqué, qu'il renonce. Arrivé deuxième loin derrière Michèle Picard, la maire sortante (PC) réélue avec 43% des voix, le candidat malheureux (UMP/UDI) estime qu'"il n'a pas à se substituer aux représentants de l'Etat qui ont à faire respecter le droit".
Il rappelle encore qu'il a interpellé "le premier ministre pour qu'il remette de l'ordre à Venissieux". Il avait en effet souligné pendant l'entre deux tours des éléments de nature à troubler le scrutin et des défaillances présumées du contrôle de l'Etat. Mais il estime aujourd'hui qu'il n'a "pas à vocation à introduire recours sur recours pour être entendu".
En 2014, Christophe Girard avait introduit un recours devant le tribunal administratif pour obtenir l'annulation des premières élections municipales. Il avait obtenu gain de cause. Mais le verdict des urnes de dimanche, sans appel, l'amène aujourd'hui à ne pas s'obstiner.