VIDÉO. "Les libellules sont déjà revenues, on attend les castors", la mise en eau d'un ancien bras du Rhône réactive la biodiversité

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La Lône de Jonage, asséchée depuis longtemps, retrouve sa configuration d'origine. Tout au long de son tracé, la biodiversité va reprendre ses droits. ©FTV

Le projet de renaissance de la lône de Miribel Jonage est lancé : La remise en eau a débuté le 8 octobre et déjà la nature reprend ses droits. Des libellules se sont déjà installées et on attend les castors de pied ferme.

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La lône de Jonage, longtemps asséchée, a été remise en eau. Tout comme la Reyssouze dans l'Ain, le cours d'eau remonte le temps pour retrouver son lit d'origine.

L’ouverture des vannes a eu lieu le 8 octobre. En phase de démarrage, il faut réguler, trouver le juste débit pour maîtriser au mieux l’alimentation en eau de ce bras du Rhône. L’eau, captée juste au-dessus, dans le canal de Jonage, va cheminer en petit cours d’eau pendant 1,6 km, modelé par l'homme pour optimiser son potentiel. Le but est de rehausser le niveau de nappes souterraines et recréer des milieux humides riches en biodiversité. 

La biodiversité retrouvée

L'ancien bras du Rhône s’était asséché suite aux aménagements successifs du fleuve depuis le XIXe siècle jusqu'à disparaître. Un premier essai de réhabilitation avait été lancé en 2019, mais n'avait pu être mené à bien. Fort de cette première expérience, un second projet a vu le jour.

Une lône est bras secondaire ou méandre du Rhône ou de l’un de ses affluents, plus ou moins à sec entre ses crues.

Le but de sa remise en eau sur le tracé initial très favorable est de rehausser le niveau des nappes souterraines et de recréer des milieux humides dynamiques riches en biodiversité. "Dans la forêt alluviale, on va retrouver des peupliers, des aulnes, des saules, des arbres qui ont les racines dans l'eau. On a des eaux assez calmes puis avec un peu de courant, ça va favoriser l'installation d'espèces différentes", explique Simon Vuylstecke, chargé de mission hydrogéologie SYMALIM. Les castors suivront sans aucun doute/ Il ajoute "On a une vraie mosaïque de milieux possibles avec de la forêt, des petites plages de galets, des pentes un peu plus abruptes qui vont être favorables à certains types d'oiseaux".

On a des libellules qui pondent alors que ça fait seulement une semaine qu'il y a de l'eau. Donc ça va très vite.

Olivier Ferrer

Responsable éducation au territoire Parc de Miribel Jonage

La lône va également jouer un rôle épurateur et aider à réguler l’impact de phénomènes climatiques : sécheresse ou inondation.

Martins-pêcheurs, poules d’eau, grandes aigrettes... les citadins peuvent découvrir cet écosystème le long de la lône : un parcours pédagogique grandeur nature est prévu. Des visites commentées sont proposées le dimanche Inscription obligatoire.

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