Le Stade Français s'est payé le FCG! Ce vendredi 19 décembre, le score a même été dur à avaler pour Grenoble: 30 à 43 pour l'ouverture de la 13e journée du Top 14 au Stade des Alpes.
Ils auront été intraitables ces Parisiens et se sont appuyés sur cinq essais et la botte de Jules Plisson pour asphyxier des Grenoblois qu'on avait rarement vu aussi fébriles. Le Stade Français a juste laissé échapper le bonus offensif sur un essai de pénalité encaissé à la dernière minute.
Et pourtant, les joueurs de Gonzalo Quesada ne s'étaient plus imposés à l'extérieur depuis le mois de septembre. Alors tout semblait possible. Mais non.
Indisciplinés et sans solutions, les joueurs de Fabrice Landreau n'ont jamais semblé en mesure de rivaliser avec leur adversaires sur l'ensemble des secteurs du jeu.
L'entame était parfaite pour le Stade Français, qui mettait la pression d'entrée sur son hôte et particulièrement en mêlée, secteur où les Grenoblois souffraient de façon inattendue.
L'inévitable Wisniewski n'a pas suffi
Récupérant une chandelle grenobloise, Plisson débordait le rideau défensif adverse et au terme d'une course de 40 mètres, transmettait côté gauche à Doumayrou, qui envoyait sur orbite l'ailier Arrias pour le premier essai du match (11e).Au bout de 20 minutes de jeu, la domination des stadistes, bien aidés par l'indiscipline grenobloise et deux pénalités réussies de Plisson, ne souffrait déjà d'aucune contestation.
Remis à flot par l'inévitable Wisniewski, aussi adroit face aux perches que pour soulager les siens au pied, Grenoble craquait de nouveau sept minutes plus tard en laissant filer le troisième ligne Burban pour le second essai parisien (27e).
Le Stade Français en ajoutait un troisième par Nayacalevu, qui slalomait dans une défense iséroise amorphe (43e).
Piqué au vif, Grenoble réduisait l'écart avec deux essais de Faure après une interminable séquence de pick and go (52e) et de Ratini (66). Mais le Stade Français répliquait par Nayacalevu (63e), puis Danty (71).
Les Parisiens tenaient leur bonus offensif. Mais c'était sans compter sur un énième sursaut d'orgueil du FCG, qui les privaient du match parfait en inscrivant un essai de pénalité (80e).
Mauvaise opération donc pour Grenoble, qui restait pourtant sur un succès remarqué à Toulouse (25-22) et sur une série de six rencontres de Top 14 sans défaite au Stade des Alpes.