Pas de dernier mois de salaire, pas d'indemnités, pas de cellule de reclassement... les 51 salariés de la fonderie Métalpes de Saint-Marcellin, en Isère, n'ont rien vu venir depuis la fermeture de leur entreprise, fin octobre. Aujourd'hui, ils constituent une association pour se défendre.
Reportage. Longtemps rattachée au groupe Schneider-Electric (sous la dénomination Normabarre), la société Métaples était contrôlée depuis 2007 par le groupe GMD. Fin octobre 2013, la liquidation a été prononcée par le tribunal de commerce de Grenoble. L'entreprise ayant accumulé plus de 7 millions de dettes.Depuis, les 51 derniers salariés attendent. Le liquidateur a de 8 jours à 3 mois pour mettre les choses au clair. Les salariés n'ont pas touché un sou, même pas leur dernier mois de salaire et on ne leur a pas proposé de formation pour retrouver un emploi. Pourtant, la reconversion risque d'être compliquée à Saint-Marcellin, pour ces spécialistes de la tôlerie fine.
Reportage Maxence Régnault et Dominique Bourget
Intervenant : Christophe Simier, Ancien employé de Métalpes
Aujourd'hui, les "ex" de Métalpes, -ceux récemment licenciés comme les autres qui avaient quitté l'entreprise dans les années passées-, se sont unis en association pour s'entraider, voire déposer plainte contre leur ancien employeur. La vente aux enchères des machines de l'usine est prévue le 28 janvier.