Depuis le vendredi 10 juillet et jusqu’au lundi 13, c’est Musilac à Aix-les-Bains. Et dans les coulisses du festival, il y a le camping. Ambiance.
Diaporama Musilac. Dans la peau des festivaliers par France3AlpesIl est 17 heures environ. Alors que sur l’esplanade du parc la foule se fait plus dense, à quelques pas de là on ne se presse pas vraiment.
Dans les allées, quelques jeunes gens flânent, clope au bec et serviette autour de la taille. Si la clameur de Musilac parvient aisément jusqu’ici, cela ne perturbe pas les résidents du camping du Sierroz, bien au contraire. C’est un peu le camping officiel du festival. Pour être sûr d'avoir une place dans les derniers jours, il fallait avoir acheté au minimum un "Pass 3 jours + camping".
Un camping bondé durant tout le festival
Des centaines de tentes qui se succèdent et plus aucun emplacement disponible. Depuis le premier jour, le campement affiche complet, rempli de festivaliers, pour le moins détendus."On ne va pas y aller tout de suite. On profite un peu du camping", sourit Aurélien, assis avec trois de ses amis sur un petit carré de pelouse, non loin des deux tentes qu’ils viennent tout juste d’installer, et dans lesquelles ils dormiront les jours à venir.
"On est arrivé en début d’après-midi. Donc ça fait du bien de se poser un peu avant la folie de ce soir." Et des autres soirs d’ailleurs. Les trois jeunes gens, originaires de la banlieue lyonnaise, ont vu les choses en grand. Ils ont acheté un "Pass 4 jours" qui leur a coûté la modique somme de 200 euros chacun.
Peu importe. Aujourd’hui, l'essentiel est bien ailleurs.
Un véritable rituel
À quelques mètres de là, à l’ombre d’une large bâche, une quinzaine de potes est en plein apéro. Ils sont Stéphanois et voilà maintenant cinq ans qu’ils viennent dans ce camping. "On choisit toujours le même. Dans d’autres campements, les douches c’est souvent en option. Ici, au moins, nous avons toutes les commodités nécessaires et un certain confort", expliquent-ils. "Le camping de Musilac", comme il est coutume de l’appeler, prend, pour eux, des allures de rituel. Un rituel à moindre coût. Chacun a déboursé moins de 50 euros pour dormir quatre jours dans le camping.Non loin, au bout de l’allée, assis autour d’une grande table en plastique, Yvonne et Michel, un couple de retraités, déchantent un peu. Venus en cure à Aix-les-Bains, ils avaient choisi un petit emplacement cosy à l’intérieur du camping, pour se reposer l’après-midi.
Eh bien c’est raté. "Le bruit est tellement insupportable que nous avons préféré nous en aller. Cette cure devient bien plus épuisante que revigorante!", regrette Yvonne. Partis dès le deuxième jour, ils n’auront même la chance d’entendre retomber quelques notes de Muse. Prévue lundi, la venue du groupe est annoncée comme l’événement de cette édition 2015.