Dans la nuit du jeudi 8 au vendredi 9 janvier, un incendie avait dévasté la mosquée du quartier de l'ancien abattoir à Aix-les-Bains. Le maire de la commune avait d'abord parlé d'un incendie accidentel. Mais le Procureur de la République confirme, une semaine après, la piste criminelle.
Les traces de gazole retrouvées dans la mosquée de la rue des Petits Pains à Aix-les-Bains ne laissent guère place au doute. Ce vendredi 16 janvier, le Procureur de la République de Chambéry, Thierry Dran, confirme que l'incendie, qui a dévasté la salle de prière réservée aux femmes, est bien volontaire.
La police scientifique avait procédé à de nombreux prélèvements sur les lieux, afin de déterminer les causes du sinistre. Lors des analyses, les policiers ont décelé "un produit accélérateur", du gazole. Ce qui confirme bien la piste criminelle.
La mosquée avait brûlé en soirée, peu avant 22 heures. La mairie avait, dans un premier temps, avancé que l'incendie était probablement dû à un court-circuit. Mais les premières personnes arrivées sur place avaient, elles, senti une forte odeur d'essence.
Si la cause du sinistre est établie, reste à savoir qui en est à l'origine. Des vérifications sont en cours dans l'entourage de la mosquée. À ce stade de l'enquête, aucune piste particulière n'est privilégiée.
