Jihadisme: 6 à 8 ans de prison requis contre quatre Savoyards après des séjours en Syrie

Le procureur a requis six à huit ans de prison contre quatre membres présumés de la filière jihadiste d'Albertville (Savoie), jugés pour des séjours en Syrie en 2014.

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Le délit d'association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste pour lequel sont poursuivis Christian Bouvier (29 ans), Mohamed Benseghir (28 ans), Oualid Jebali (31 ans) et Majoub Ettabaai (26 ans) est passible de jusqu'à dix ans de réclusion.

Les deux premiers, qui comparaissent libres, retourneront en prison si le tribunal, dont la décision sera mise en délibéré, suit les réquisitions.

"Une logique commune de jihad"


Pour le procureur, les quatre hommes "avaient une logique commune de jihad".

Reconnaissant qu'"incarcérer les gens ça fonctionne très mal", il a cependant assumé le risque que les prévenus "s'islamisent encore plus" en prison. "Je préfère protéger les personnes qui m'entourent", a-t-il dit.

Le procureur a requis la peine la plus lourde (huit ans de prison avec une période de sûreté des deux tiers) contre Majoub Ettabaai, qui selon lui présente "le plus grand risque de réitération".

Il a souligné que lors de son interpellation en novembre 2014, le jeune homme, particulièrement froid à l'audience, préparait à l'évidence un nouveau voyage en Syrie, pour rejoindre son frère resté sur place.

Le procureur a demandé le retour derrière les barreaux de Mohamed Benseghir (sept ans de prison, période de sûreté des deux tiers et mandat de dépôt) et de Christian Bouvier (six ans de prison dans les mêmes conditions) malgré leur réinsertion professionnelle réussie.

La consommation de stupéfiants en prison, un signe de rupture avec l'Islam radical ? 


Le procureur a été légèrement plus indulgent pour Oualid Jebali, déjà incarcéré: il n'a pas assorti sa réquisition de six ans de prison d'une période de sûreté, le prévenu sera donc libérable plus rapidement.

"Il consomme des stupéfiants en détention, c'est rassurant", a notamment souligné le représentant du parquet à propos de Oualid Jebali, voyant là un signe de rupture avec l'islam radical.

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