Le 27 septembre dernier, une vente aux enchères organisée au Mexique à l’initiative du footballeur français André-Pierre Gignac, a permis de récolter plus de 241.000 euros pour soigner Zoé. Une petite savoyarde de 6 ans atteinte de DIPG. La maman de Zoé remercie son « ange-gardien ».
4.635 euros pour le maillot de Tony Parker Army Day
14.836 euros pour un entrainement avec les joueurs des Tigres
16.968 euros pour les chaussures de Lionel Messi
5.564 euros pour le maillot du Real Madrid signe par toute l'equipe
1.855 euros pour le maillot de Olivier Giroud à Arsenal
20.863 euros pour les gants et deux billets pour le prochain match de Canelo Alvarez ...
En tout, 45 articles ont ainsi été vendus aux enchères à Monterrey au profit de la petite Zoé pour un montant total de 241 058 euros.
Une somme "à la fois fantastique et inimaginable" pour la maman de Zoé qui se dit encore "sous le choc".
Elle remercie ceux qu'elle appelle des “anges-gardiens”, André-Pierre Gignac et Deborah son épouse ainsi que tout ceux qui ont permis de rassembler cette "fabuleuse somme".
La soirée était en effet organisée à l'initiative du footballeur français qui joue dans l'équipe des Tigres au Mexique. Il avait été ému par la situation de la fillette et de ses parents qu'il a rencontré l'été dernier.
Emilie, la maman de Zoé se dit aujourd'hui soulagée d'avoir désormais les fonds nécessaires pour financer les prochains traitements de Zoé. Elle poursuivra le travail de sensibilisation à cette maladie terrible qu'est le DIPG et "dont personne ne connaît l'existence à moins d'y être confronté" regrette-t-elle.
Cette tumeur au tronc cérébral touche en moyenne 50 enfants par pays chaque année, soit un enfant diagnostiqué tous les 9 jours.
L'espérance de vie moyenne est de 9 à 24 mois. Le taux de survie est nul.
Actuellement, Zoé suit un traitement expérimental dans une clinique au Mexique. Un traitement particulièrement onéreux (environ 300.000 euros en tout). Il semble avoir de bons résultats pour l'instant selon les parents de Zoé.
Parallèlement, la famille, qui vit actuellement au Royaume-Uni, a lancé une pétition en ligne pour que la maladie, qui a tué 200.000 enfants ces 50 dernières années, soit mieux prise en compte dans la recherche contre le cancer.