Le nombre de donneurs d'organes ne cesse de diminuer, "par peur, méconnaissance ou manque d'information". A Chambéry, Audrey qui a bénéficié d'une greffe de foie s'est engagée dans les campagnes de sensibilisation menées par les associations.
Témoignage. Audrey, 23 ans, a bénéficié d'une greffe de foie il y a un cinq ans, qui lui a tout simplement sauvé la vie. Elle n'avait que 18 ans quand sa vie a basculé. Alors qu'elle se maquille, pour un repas de famille, elle découvre le fonds de ses yeux, anormalement jaunes. Après diagnostic, le verdit tombe : elle souffre d'une hépatite fulminante, liée à un empoisonnement médicamenteux. Seule possibilité de survie, une greffe de foie dans les 48 heures."Dans mon malheur, j'ai eu l'immense bonheur que les médecins trouvent un foie dans les délais, cela m'a sauvé la vie" raconte la jeune fille qui après la greffe, a subi une hémorragie interne, fait un oedème au cerveau et est restée quatre jours dans le coma. Elle a dû se battre, et c'est avec sa jument Luna qu'elle a retrouvé force et énergie. Audrey a désormais retrouvé une vie normale et va même pouvoir reprendre le chemin de ses études...
Reportage de Bernard Portugal & Frédéric Pasquette
Intervenante : Audrey Lahaye, Greffée du foie
Or les greffons sont difficiles à trouver. Seul un tiers des familles lors d'un décès accepte que les organes de leurs proches soient prélevés.
A Chambéry, l'association pour le don d'organes et de tissus humains ADOT 73 se consacre à l'information du grand public et surtout de la jeunesse. Des campagnes de sensibilisation essentielles, même si récemment un amendement déposé par Jean-Louis Touraine, député du Rhône et ancien professeur hospitalier a permis de renforcer le consentement du donneur d'organes.
Interview de Jean-Claude Sulpice, président d'ADOT 73
Interview de Jean-Claude Sulpice, président d'ADOT 73