Des liaisons hebdomadaires étaient assurées en hiver entre le Royaume-Uni et Chambéry (Savoie), notamment pour acheminer les touristes anglais vers les stations de ski savoyardes.
250 passagers devaient partir de Chambéry samedi
Cinq vols étaient prévus samedi 7 mars au départ de l’aéroport savoyard à destination du Royaume-Uni. 250 passagers, principalement britanniques et arrivés le 29 février devaient les emprunter. Ces vols desservaient les villes de Southampton, Exeter, Cardiff et Birmingham.D’autres vols étaient prévus pour les week-ends suivants jusqu’à fin avril, ils auraient du transporter 3 000 passagers.
La compagnie n’assure pas de prise en charge
Flybe n'assure pas de prise en charge directe pour les passagers concernés. Sur son site internet, la compagnie affiche un message d’alerte : elle demande à ses clients de "ne pas se rendre à l’aéroport" sauf s’ils ont trouvé d’autres billets. "Flybe n’est malheureusement pas en mesure de trouver d’autres vols pour ses passsagers", précise le message.
Interview de Mylène Leuly, directrice de l'aéroport de Chambéry Savoie Mont-Blanc
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©Alexandre Malesson/Mélissa Genevois/France 3 Alpes
A Chambéry, les passagers doivent donc aviser selon leur situation : "Nous avons des passagers qui ont pris un voyage avec un tour opérateur. Donc ils se retournent vers ce tour opérateur qui se chargera de les rediriger sur d’autres vols. Et puis les passagers réguliers sur les vols Flybe vont regarder eux-mêmes s’ils peuvent se reporter sur d’autres compagnies aériennes", explique Mylène Leuly, directrice de l'aéroport de Chambéry Savoie Mont-Blanc, au micro de France 3 Alpes.
Au Royaume-Uni, le gouvernement britannique s’est saisi du dossier. Il annonce avoir "demandé aux opérateurs de bus et de train d’accepter les billets Flybe", et aux autres compagnies aériennes de "proposer des tarifs réduits".
Au total, la compagnie employait 2 400 personnes et transportait chaque année environ 8 millions de passagers vers 170 destinations européennes.