En France, il ne reste que 300 disquaires indépendants. Parmi lesquels Jean-Louis Maisin, à Chambéry. Face à la concurrence d'internet, et des grandes enseignes, comment fait-il pour conserver ses clients ?
Dans ses rayons, la discographie de Dalida tient une place d'honneur. Car c'est grâce à la chanteuse, dont il a obtenu une dédicasse lorsqu'il avait 13 ans, que Jean-Louis Maisin est devenu amoureux de la musique.
Depuis 1980, il dirige un magasin de CD et Vinyls à Chambéry. Variété, jazz, rock, classique... tous les styles de musique sont vendus dans sa boutique. Mais les clients se font rares. Il faut compter sur les fidèles en quête d'un conseil, qui se déplacent pour "l'écoute et la connaissance des disques", comme le témoigne un client.
Note d'optimisme pour Jean-Louis Maisin : la vitalité du vinyle, "encore marginal au point de vue quantité, mais on sent la montée".
Pour sauver sa boutique, le disquaire va aussi orchestrer un concert avec un groupe et lancer une campagne de financement participatif.