Guerre en Ukraine : environ 650 personnes à Grenoble et 200 à Chambéry en soutien au peuple ukrainien

Ce samedi 26 février, environ 650 personnes ont répondu à l'appel du Mouvement de la paix à Grenoble (Isère) et200 à Chambéry (Savoie). Elles ont manifesté leur soutien au peuple ukrainien et dénoncé l'offensive russe.

"Plus que jamais, non à la guerre en Ukraine". C'est ce qu'on pouvait lire sur de nombreuses pancartes devant l'hôtel de ville de Chambéry, ce samedi 26 février.

Environ 200 personnes ont répondu à un appel national lancé par l'association Mouvement de la paix pour condamner l'offensive russe en Ukraine et soutenir le peuple ukrainien. 

"Cette agression de l'Ukraine par Vladimir Poutine est une vraie catastrophe, déclare Lorette Mugnier, membre du Mouvement de la paix savoyard. Ce qui fait qu'on se mobilise aujourd'hui, ce sont les images de bombardements, de chars dans les rues, d'immeubles éventrés."

La militante s'empresse d'ajouter : "On soutient le peuple ukrainien, mais aussi les pacifistes russes qui manifestent dans leur pays au risque d'une répression vraiment très brutale". 

D'autres manifestations dans la région, comme à Grenoble

A Grenoble, environ 650 personnes se sont donné rendez-vous rue Félix Poulat, à 15 heures. La revendication était la même : manifester soutien et solidarité au peuple ukrainien.

Parmi les manifestants, Sergueï, un Russe qui vit en France depuis 8 ans. "Je ne vois aucune raison objective dans cette agression. C'est juste Poutine qui veut rester le plus longtemps possible au pouvoir et envahir le plus de terres."

Avec sa fille Taissiia, née à Moscou, il est venu pour démontrer que de nombreux Russes rejettent l'invasion de l'Ukraine. "Cette agression est un vrai crime contre nos frères ukrainiens, et contre le peuple entier. J'espère que les Ukrainiens et les Russes, aidés de l'Europe, mettront rapidement fin à tout ça." 

En ce samedi 26 février, d'autres manifestations se sont également déroulées dans la matinée, comme à Saint-Etienne, sur la place Jean Jaurès, ou encore à Clermont-Ferrand, devant la préfecture. Cet après-midi, une mobilisation s'est tenue à Lyon, place Bellecour.