La fonderie Métaltemple est devenue MT Technology en 2013. Ce fabricant de pièces automobiles basé à Saint-Michel-de-Maurienne doit de nouveau être repris. Le tribunal de commerce a mis sa décision en délibéré au 12 février.
En juin 2013, la reprise de la fonderie par son dirigeant avait permis de sauver 165 emplois. Métaltemple se trouvait alors dans une situation étonnante avec un carnet de commandes plein, -notamment grâce à PSA et Renault-, mais il lui manquait 1,5 million d'euros pour payer charges, salaires et matières premières.
Depuis, on n'avait guère entendu parler de MT Technology, son nouveau nom. Le répit aura été de courte durée car l'usine est de nouveau en difficulté.
Ce lundi 8 février, le tribunal de commerce de Chambéry a examiné l'offre d'un candidat italien déposée à la toute dernière minute. Réponse attendue vendredi. Si l'offre n'est pas retenue, la liquidation judiciaire guettera MT. L'Allemand Boysen, principal client, a en effet définitivement abandonné l'idée de déposer un dossier. Les salariés l'ont appris lors d'un CE extraordinaire.
L'offre italienne, la CGT n'y croit pas du tout. C'est, selon le syndicat, "une façon de gagner du temps".
Aujourd'hui, la fonderie ne compte plus que 115 salariés. En deux ans et demi, elle a connu deux plans sociaux, le dernier en juin 2014.
En 2013, PSA Peugeot Citroën s'était engagé à relever le chiffre d'affaires, mais le géant français a ensuite préféré acheter ses pièces ailleurs pour un prix moindre.