La rentrée approche et, avec elle, le rituel de l'achat des fournitures scolaires dont les prix sont en hausse. Pour aider les familles à faire face, les communautés Emmaüs dont celle de Chambéry organisent des ventes pour remplir les cartables sans vider les portefeuilles.
La fin des vacances scolaires signe le retour aux préoccupations matérielles et indispensables telles que les courses de rentrée. La 37e enquête annuelle de Familles de France sur le coût des fournitures scolaires révèle une hausse de 1,04 % pour un élève entrant en sixième pour atteindre 199,34 €. Le coût augmente dans tous les circuits de distribution physique (hypermarchés, supermarchés et magasins spécialisés) mais diminue de 1,79 % sur la distribution en ligne pour atteindre 204,11 €.
Pour réduire au maximum ce budget rentrée, les communautés Emmaüs lancent leur campagne de vente de fournitures scolaires. Les compagnons préparent depuis des mois de quoi mettre en rayon tout ce qu'il faut pour satisfaire bambins et parents.
Ainsi, à Chambéry, de nombreux articles sont proposés à des prix défiant toute concurrence : des lots de cahiers de marques à 1 €, des copies simples et doubles, des classeurs, et des stylos vendus à moitié prix. En règle générale, la plupart des articles sont proposés avec au minimum -30 %, une aubaine pour Juliette qui doit équiper 3 collégiens et lycéens : " On est tous dans le même bateau financièrement, ça nous aide nous, et ça les aide eux... "
Brigitte, quant à elle explique qu'elle fait ses emplettes pour sa petite-fille : "elle adore faire des origamis, les cahiers d'origami, c'est très cher, donc je fais des provisions, comme ça, quand elle vient chez sa mamie, elle s'éclate ! "
Pour proposer de tels tarifs, Emmaüs collecte des dons ou des invendus de fabricants et de grandes surfaces. Pour l’association, l'intérêt est double : aider les parents d'élèves, mais aussi collecter des fonds qui permettront de mener d'autres actions solidaires. A Chambéry, cette opération rentrée scolaire se poursuit jusqu'au 4 septembre.
Reportage de Cécile Mathy et de Frédéric Pasquette