VIDÉO. Des centaines de brebis dans les vignes : on vous explique pourquoi l'éco-pâturage a la cote en Savoie

De plus en plus plébiscité par les agriculteurs, l’éco-pâturage rencontre un franc succès en Savoie. A Ruffieux, sur les coteaux de Chautagne, un troupeau de brebis a élu domicile dans les rangs de vignes. Une technique qui permet de préserver l’environnement.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

"Cela nous évite un passage en tracteur pour broyer l’herbe et avec leurs déjections, les brebis donnent de l’engrais aux vignes" explique Brunehilde Tavel, vigneronne au sein de la coopérative "le caveau de Chautagne" en Savoie. Cela fait deux ans que cette professionnelle pratique l’éco-pâturage.

Habituellement, "sur un domaine en agriculture biologique comme le nôtre, le désherbage est mécanique" et se fait rang par rang, poursuit la professionnelle, "cela représente beaucoup de travail, beaucoup d’énergie et du temps que nous n’accordons pas au soin de nos vignes".

durée de la vidéo : 00h01mn55s
C'est une technique d'entretien qui permet de préserver l'environnement. L'éco-pâturage est de plus en plus plébiscité, notamment par les vignerons qui pratiquent l'enherbement sur leurs parcelles. C'est le cas en Savoie de la coopérative du "Caveau de Chautagne". A Ruffieux, des moutons ont élu domicile dans les rangs de vignes. Aurélie Massait, Didier Le Pape et Éric Achard. ©France Télévisions

500 brebis entretiennent les parcelles, un duo "gagnant-gagnant"

Depuis quelques jours, un troupeau de 500 bêtes pâture et entretient 16 hectares de parcelles. Elles seront un millier au printemps à pâturer et entretenir les parcelles de la coopérative locale, avant de quitter le vignoble une quinzaine de jours avant les premiers bourgeonnements.

De son côté, le berger, propriétaire de ces brebis, fait l’économie du fourrage. "Il leur faut un hectare par jour" explique Xavier Réant en surveillant son troupeau, "dans les vignes, l’herbe est beaucoup plus grasse"

Entièrement consacré à cette pratique, il vante son duo "gagnant-gagnant" avec les vignerons mais aussi avec des céréaliers et l’ONF (Office national des forêts) qui font appel à lui. Son activité, en pleine expansion va permettre à ce berger de s'installer enfin dans sa propre exploitation à Chindrieux.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information