Quatrième de la Starligue à quatre journées de la fin de la saison, le Chambéry Savoie Handball est en quête d'une qualification directe pour l'European League. Les Savoyards veulent aborder cette dernière ligne droite avec sérieux et détermination.
"L'ambiance, elle n'est pas détendue, c'est sûr", avoue Hugo Brouzet, pivot du Chambéry Savoie Handball. L'équipe alpine, quatrième de la Starligue (le championnat de France, ndlr), a son destin en mains à quatre matches de la fin de la saison.
Si la formation chambérienne parvient à préserver sa quatrième place au classement, derrière le PSG, Nantes et Montpellier, elle parviendra à se qualifier pour l'European League, une compétition européenne située un échelon en dessous de la Ligue des Champions.
C'est du stress positif parce qu'on préfère ça que des fins de saison où on a plus grand-chose à jouer.
Erick Mathé, entraîneur de la Team Chambé.
L'objectif est clair pour les Chambériens : "On sait qu'on ne doit pas se planter. On n'a pas le droit à l'erreur", poursuit Hugo Brouzet. "C'est excitant et palpitant. C'est du stress positif parce qu'on préfère ça que des fins de saison où on a plus grand-chose à jouer. Ça veut aussi dire qu'on est au bon endroit et qu'a priori, on a plutôt bien travaillé", ajoute l'entraîneur Erick Mathé.
Quatre matches pour une dernière ligne droite
Pour en arriver là, Chambéry a fait preuve d'une grande régularité tout au long de la saison. Quelques coups d'éclat, notamment face à Paris (victoire 34-33 début mars), ont permis aux Savoyards d'avoir trois petits points d'avance sur le cinquième, Nîmes.
"Il nous reste encore des matches clés. Nous avons la réception de Toulouse qui peut être un vrai tournant", se méfie Pierre Paturel, capitaine de la Team Chambé. Les Toulousains, sixièmes, se déplaceront au Phare le 18 mai prochain. Il restera ensuite trois matches face à Rennes, Limoges et Montpellier pour décider du destin européen des hommes en jaune et noir.
Viser plus haut que cette quatrième place n'est pas envisagée, confie Erick Mathé. : "Mathématiquement, c'est encore possible. Il faudrait qu'on gagne tout et qu'on perde tout. Là, ce n'est plus la beauté du sport, c'est vraiment improbable."