Le "pic" de pollution est prévu pour les mercredi 14 et jeudi 15 novembre. Il s'agit d'une concentration importante en particules fines PM10, les personnes allergiques y sont particulièrement sensibles.
Depuis quelques jours, la concentration des particules en suspension PM10 a augmenté sous l'effet des baisses de températures, des conditions météorologiques instables, et des émissions provoquées par le chauffage. La conjugaison de ces facteurs entraîne des pics de pollution dans les vallées alpines, particulièrement en Maurienne et en Tarentaise.
Demain Air Rhône-Alpes prévoit un risque fort de dépassement du seuil. Le dispositif préfectoral est donc déclenché au niveau d’information pour cette zone. Il s'agit du premier niveau du dispositif, qui se limite à des recommandations sanitaires.
Pour jeudi, en journée les conditions météorologiques devraient être identiques à la veille et les concentrations en particules fines devraient rester élevées. Les pluies prévues en fin de journée devraient faire baisser les concentrations en particules.
Les particules PM10
Il s'agit de particules fines en suspension (PM pour Particulate Matter, 10 étant la taille). Elles sont d'origine naturelle (sable et terre) et anthropique (issues de l'usure des pneus ou de pièces de métal, de poussières de carrières ou de chantier, de résidus de combustion...).
Les grosses particules sont des fragments d'autres plus importantes "grignotées" par l'altération atmosphérique, les bris mécaniques ou la dissolution. On les rencontre en cas d'épisodes de pollution en milieu urbain.
Les particules PM10 peuvent pénétrer dans les poumons, entrer dans la circulation sanguine et provoquer des cardiopathies, des cancers du poumon, des cas d’asthme et des infections des voies respiratoires inférieures. Les personnes allergiques y sont particulièrement sensibles.