L'enquête se poursuit après le crash d'un avion de tourisme au col du Glandon, en Savoie. Trois personnes ont péri dans l'accident et le pronostic vital de la jeune femme grièvement brûlée reste engagé lundi. Selon le parquet, l'appareil "volait à une altitude trop basse" avant de s'écraser.
Le crash avait fait trois morts et un blessé grave. Le 5 août, un avion de tourisme s'est écrasé au col du Glandon avec quatre passagers à son bord, des parents et leurs deux enfants. Les enquêteurs ont procédé aux premières constatations au lendemain du crash et des témoins ont été interrogés mais à ce jour ,"aucun élément ne permet de déterminer avec certitude les causes de l'accident", indique le parquet d'Albertville, en charge des investigations.
L'aéronef survolait la commune de Saint-Colomban-des-Villards (Savoie) "à faible hauteur" lorsqu'il a heurté des arbres dans un secteur boisé, avant de s'écraser sur la route menant au col du Glandon, à 1 400 mètres d’altitude. "Après avoir percuté un premier sapin, l'avion en a percuté un second, a pris feu et s'est écrasé au sol", ajoute le parquet dans un communiqué lundi 9 août.
Le pronostic vital de la jeune femme toujours engagé
Trois occupants, les parents âgés d'une cinquantaine d'années et leur fils de 19 ans, sont morts brûlés dans l'appareil. La fille de 18 ans en a été extraite par un témoin. Dans un état grave, elle a été transportée au service des grands brûlés du CHU de Lyon. Lundi, "son pronostic vital reste engagé".
L'enquête a permis d'établir que l'avion "volait à une altitude trop basse lors de son survol de la commune" mais "aucun élément ne permet d'établir qu'il y a eu un incident moteur". "De nombreux éléments ont par ailleurs été saisis aux fins d'exploitation ainsi que les différentes pièces de l'appareil en vue de leur expertise par les services spécialisés de la gendarmerie du transport aérien", complète le parquet. Des recherches et analyses d'ADN sont par ailleurs en cours à la suite des autopsies, l'identification des corps n'étant pas "formellement établie".
Il s'agirait cependant d'une famille originaire de Rezé (Loire-Atlantique) ayant décollé quelques heures plus tôt d'Annecy pour se rendre à Sarlat, en Dordogne. Une enquête a été ouverte pour "homicides involontaires et blessures involontaires" contre X afin de "préciser les circonstances de l’accident et le cas échéant d’en déterminer les causes".