Patrick Mignola s'est entretenu ce mercredi 25 novembre avec le Premier ministre sur l'avenir de la montagne pendant les Fêtes. Malgré l'annonce par Emmanuel Macron de la fermeture des stations, le député de la Savoie plaide pour l'autorisation des autres actvités liées à la neige.
Sortir de la confusion. C'est ce que réclame de la part du gouvernement le député de Savoie Patrick Mignola, après l'annonce ce mardi 24 novembre par Emmanuel Macron de l'impossibilité de rouvrir les stations de ski avant les Fêtes.
Patrick Mignola, également chef de file des députés MoDem, s'est entretenu ce mercredi 25 novembre avec le Premier ministre Jean Castex. Un entretien à l'issue duquel il a estimé que, "pour les amoureux de ski alpin, il est clair que les remontées mécaniques resteront fermées" en raison des risques sanitaires liés à l'épidémie de Covid-19.
Cependant, "ça ne veut pas dire que la montagne est fermée", a-t-il tempéré. Le député plaide ainsi pour "une communication gouvernementale sur le fait que les autres activités liées à la neige et aux autres sports de plein air (ski nordique, raquette, randonnées...) puissent être pratiquées, d'autant que les professionnels ont travaillé sur des protocoles sanitaires".
Soutenir le secteur de la montagne
Pour soutenir le secteur, le responsable MoDem, allié de la majorité, demande notamment une hausse du fonds de solidarité et un accompagnement des collectivités locales. Et "que les conditions d'ouverture complète puissent être définies rapidement et de façon transparente", en fonction d'indicateurs sanitaires."Il peut y avoir des conditions d'ouverture différenciées entre Pyrénées et Alpes" par exemple, a-t-il affirmé, Emmanuel Macron ayant évoqué une réouverture courant janvier.Dans un courrier à Jean Castex co-signé par 80 parlementaires de droite et transmis à l'AFP, Virginie Duby-Muller, députée LR de Haute-Savoie, a réclamé aussi mercredi "que les stations de ski puissent ouvrir avant janvier si les conditions sanitaires sont réunies".