Procès Lelandais : ce qu'il faut retenir de la deuxième journée d'audience

Au lendemain de l'ouverture des débats, le procès de Nordahl Lelandais s'est poursuivi ce mardi devant la cour d'assises de la Savoie à Chambéry. Il comparaît pour le meurtre du caporal Arthur Noyer en 2017. Voici ce qu'il faut retenir des débats.

 

 

Le procès de Nordahl Lelandais pour le meurtre d'Arthur Noyer s'est ouvert lundi 3 mai devant la cour d'assises de la Savoie à Chambéry. Le Savoyard de 38 ans, également impliqué dans l'affaire Maëlys et plusieurs autres affaires judiciaires, a reconnu avoir tué le caporal de 23 ans dans la nuit du 11 au 12 avril 2017. Mais ce procès doit encore faire la lumière sur les circonstances et les motivations de cet acte. 

Lors de la première journée d'audience, la cour s'est penchée sur la personnalité de l'accusé, dont les proches ont été entendus.

Ce mardi, les débats se sont poursuivis avec l'audition d'autres témoins, celle du directeur d'enquête et la version des faits de Nordahl Lelandais.

 

Ce qu'il faut retenir

  • « Désolé Arthur, je sais que tu es face à moi aujourd’hui. Désolé pour ta famille. » Nordahl Lelandais a livré sa version des faits au deuxième jour de l’audience. Il reste sur la version qu’il avait donné au fil des auditions : une bagarre avec le caporal Noyer qui aurait conduit à sa mort. « A un moment, il tombe en arrière. Sur le moment, je ne réalise pas. Je ne réagis pas vraiment, a reconnu le trentenaire. Au bout d’un moment, je m’avance vers lui pour le réveiller. Je sens qu’il n’y a plus de mouvement de sa part. Je mets ma main sur son torse, je ne sens aucun mouvement, je mets mes doigts au niveau de sa carotide, je ne perçois aucun pouls. Je ne comprends pas vraiment ce qu’il se passe. » Lelandais dit avoir tenté de le réanimer sans succès. Il a alors roulé en direction du col de Marocaz pour y déposer le corps.
  • Cinq partenaires de Nordahl Lelandais à la barre. Quatre femmes et un homme ont été appelés mardi matin, dressant un portrait contrasté de l’accusé. La première, Chloé, estime qu’il avait une « emprise » sur elle mais qu’il ne lui a « jamais fait de mal physiquement ». Elle avait 17 ans et lui 29 à l’époque de cette relation « pas vraiment amoureuse ». Une seconde évoque des « menaces » au moment de la rupture : « Je vais te faire bouffer le carrelage », « Je vais te jeter à la Dent du Chat ». Elle décrit Lelandais comme un homme « jaloux et possessif » capable de « se mettre en colère fortement ». Une autre pointe les « mensonges » et « tromperies » de l’accusé, estimant qu’il peut se montrer manipulateur. Un homme évoque des rencontres à caractère sexuel. « J’étais consentant, il n’a jamais fait de choses déplacées », insiste le témoin qui a rencontré Lelandais « moins de cinq » fois. Il évoque sa consommation de cocaïne, « quasiment à chaque fois » qu’ils se voyaient. « Pour moi, il était normal », a estimé Helena, une autre partenaire de Lelandais qui n’a « rien à lui reprocher ».
  • « Il pouvait péter les plombs pour pas grand-chose ». Un ancien « très bon ami » de Nordahl Lelandais a décrit quelqu’un de « caractériel et impulsif », taiseux, pouvant se montrer jaloux.
  • Le directeur d’enquête retrace les investigations sur la disparition du jeune caporal. C'est un "fait divers relayé par la presse" qui a amené les gendarmes sur la piste de Nordahl Lelandais : la disparition de Maëlys à l'été 2017. Le mis en cause a été entendu par une section spécialisée dans les sciences du comportement qui ont décelé une « froideur émotionnelle » et un « détachement » à l’annonce de la découverte du crâne d’Arthur Noyer. Lelandais a toujours tenu un « discours d’une neutralité manifeste » qui n’a « jamais varié ».

Suivez ci-dessous la deuxième journée d'audience

20h50 - L'audience est suspendue pour ce soir. Elle reprendra mercredi matin à 9 heures avec de nouveaux témoins.

20h45 - Un brigadier de police spécialiste des réseaux de téléphonie retrace l'itinéraire de Nordahl Lelandais le soir des faits en s'appuyant sur le bornage de ses téléphones.

20h35 - Les images de vidéosurveillance à différents moment de la nuit sont passées en revue pour déterminer s'il s'agit bien du même véhicule, celui de Nordahl Lelandais qui avait pris Arthur Noyer en stop la nuit de sa disparition. "Il y a des caractéristiques communes, notamment le défaut d’éclairage de la plaque arrière et le conducteur qui porte une tenue claire", explique l'expert.

20h25 - La séance reprend avec l'audition d'experts en vidéosurveillance.

20h - L'audience est suspendue pour une vingtaine de minutes.

19h50 - Le conseil de Nordahl Lelandais questionne le directeur d'enquête sur le lieu de la découverte du corps d'Arthur Noyer. "Est-ce vraiment le lieu où on dissimule un corps ? C’est au bord de la route, ça se voit totalement depuis la route", remarque Me Jakubowicz. "Le meilleur moyen de se débarrasser d’un corps humain, c’est de le mettre dans la nature. Les animaux vont faire leur travail et décomposer le corps", répond le gendarme.

19h35 - Me Alain Jakubowicz met en doute un rapport de la gendarmerie selon lequel Arthur Noyer est tombé dans la rue, du fait de son état d'ivresse, le soir de sa disparition. L'avocat estime qu'il aurait pu s'allonger par terre pour "amuser la galerie""Vous l’avez vu tomber à terre mais dans cette salle, vous êtes le seul. Et pour moi, ça pose un problème", avance-t-il en s'adressant à l'adjudant-chef en charge de l'enquête. Le président de la cour d'assises montre les images.

19h25 - L'avocat de Nordahl Lelandais évoque la première garde à vue du trentenaire dans l'affaire Noyer. Il estime que les enquêteurs l'ont "poussé dans ses retranchements", lisant un passage de l'interrogatoire.

Les enquêteurs : "Pouvez-vous le jurer sur la tête de vos chiens ? Que vos chiens meurent à l'instant si vous mentez ?"

Nordahl Lelandais : "Oui"

Les enquêteurs : "Vous n'aimez pas vos chiens ?"

Nordahl Lelandais : "Bien sûr que j'aime mes chiens."

19h10 - L'avocat des parties civiles fustige "une perte de temps" entre la découverte du crâne et les résultats permettant de déterminer qu'il s'agissait de celui d'Arthur Noyer. "Il n'y a pas eu de rapprochement" entre la disparition du jeune militaire et cette découverte, note Me Boulloud.

18h55 - "Le travail de la gendarmerie a été très important même s’il y a eu quelques interrogations", relève Me Boulloud, avocat des parties civiles, en s'adressant au directeur d'enquête.

18h30 - Nordahl Lelandais a été entendu par une section spécialisée dans les sciences du comportement. Cette unité assiste les enquêteurs lorsqu'ils se retrouvent face à des profils particuliers. Quand les gendarmes annoncent à Lelandais que le crâne d'Arthur Noyer a été découvert, il montre une "froideur émotionnelle" et un "détachement". Lelandais tient un "discours d'une neutralité manifeste" qui n'a "jamais varié". "Il s'est retranché derrière son absence de souvenirs pour nier sa présence sur les lieux", remarquent les experts.

18h10 - Le président de la cour d'assises fait projeter des images de vidéosurveillance datant du soir où Arthur Noyer a disparu. Il s'agit de photos extraites de vidéos qui sont versées au dossier. On voit le jeune militaire sortir du 13e BCA, arriver en boite de nuit et en sortir.

18h - Dans les téléphones de Nordahl Lelandais, les militaires découvriront des vidéos "sexuelles, pornographiques et pédopornographiques".

17h45 - Lors d'une perquisition au domicile de Nordahl Lelandais, les gendarmes découvrent un sweat-shirt et un pantalon ressemblant à ceux portés par un individu aperçu à Chambéry le soir où Arthur Noyer a disparu. L'attitude de cette personne, captée par des caméras de vidéosurveillance, "pose question parce qu'à chaque fois qu'il croisait quelqu'un, il se retournait". Des proches de Nordahl Lelandais sont entendus par les enquêteurs, "tous le reconnaissent" et certains affirment qu'il n'a pas un comportement "habituel".

17h40 - C'est un "fait divers relayé par la presse" qui va amener les gendarmes sur la piste de Nordahl Lelandais : la disparition de Maëlys à l'été 2017. En vérifiant son nom dans le fichier des propriétaires de véhicules Audi A3 en Savoie - voiture aperçue non loin d'Arthur Noyer le soir de sa disparition - le nom de Lelandais apparaît. 

17h30 - Le crâne du jeune caporal sera découvert par un promeneur sur la commune de Cruet, en Savoie. Le reste des ossements est, lui, retrouvé quelques mois plus tard. Son squelette ne pourra pas être reconstitué en intégralité. Des fractures au crâne sont mises en évidence.

17h20 - De vastes recherches sont entreprises pour retrouver le jeune caporal. Les gendarmes envisagent d'abord un accident de la route, sans parvenir à étayer cette thèse. Ils interrogent ses proches, ce qui leur permet d'écarter la thèse du suicide. A l'armée, ses chefs et ses collègues sont satisfaits. Arthur Noyer devait partir au Tchad dans les semaines suivant sa disparition.

17h10 - Le gendarme retrace la soirée durant laquelle Arthur Noyer a disparu. Après avoir fini son service à 17 heures, le jeune militaire est allé boire un verre avec des amis en ville. La soirée durera finalement jusqu'à 3 heures du matin, heure après laquelle il disparaît des images de vidéosurveillance de Chambéry. Sa disparition sera signalée à la gendarmerie le lendemain.

17h - L'audience reprend avec le témoignage du directeur de l'enquête sur la disparition d'Arthur Noyer.

16h38 - L'audience est suspendue pour environ 10 minutes.

16h35 - "Désolé Arthur, je sais que tu es face à moi aujourd’hui. Désolé pour ta famille." L'accusé raconte avoir pris Arthur Noyer en stop le soir de sa disparition, le 11 avril 2017. Le jeune chasseur alpin explique s'être fait voler son téléphone, Lelandais sent "un certain énervement". Il le dépose à Saint-Baldoph et, en descendant de la voiture, Arthur Noyer laisse son téléphone sur le siège passager. Une bagarre éclate entre les deux car "il a pensé que j’étais avec les gens qui ont volé son téléphone", selon Nordahl Lelandais.

"J’ai même pas le temps de finir ma phrase qu’il me met un coup de poing. Un deuxième. De là s’engage une bagarre, raconte l'accusé. Je réplique avec des coups de poing. A un moment, il tombe en arrière. Sur le moment, je ne réalise pas. Je ne réagis pas vraiment. Au bout d’un moment, je m’avance vers lui pour le réveiller. Je sens qu’il n’y a plus de mouvement de sa part. Je mets ma main sur son torse, je ne sens aucun mouvement, je mets mes doigts au niveau de sa carotide, je ne perçois aucun pouls. Je ne comprends pas vraiment ce qu’il se passe. Je décide de lui faire un massage cardiaque, il n’y a aucune réaction."

Lelandais dit ne pas savoir quoi faire en comprenant que le jeune caporal est décédé. "J’ai commencé à rouler, pris des petites routes, fait demi-tour pour voir s’il y avait des endroits où je pouvais déposer le corps", poursuit-il. Le trentenaire de Domessin dit finalement s'être rendu dans les environs de Curienne. "Et j’ai roulé sans savoir exactement où je pouvais aller. A un moment, dans une épingle, j’ai décidé de déposer le corps de M. Arthur Noyer", a-t-il encore expliqué, assurant avoir oublié comment il était rentré chez lui.

16h20 - Nordahl Lelandais est appelé à donner sa version des faits sur la disparition du caporal Noyer.

16h15 - Le témoin n'a remarqué "aucun changement" dans le comportement de Nordahl Lelandais avant et après la disparition d'Arthur Noyer. "C'était comme s'il ne s'était rien passé."

16h10 - David se rappelle de la "jalousie" de Nordahl Lelandais parce qu'"il n'avançait pas dans la vie".

16h05 - Lors d'une partie de pêche, David et Nordahl Lelandais ont découvert des ossements. "M. Lelandais s’amusait avec un fémur", se rappelle David. Il lâche l'os en se rendant compte qu'il s'agit d'une dépouille humaine. "Ce n'est pas quelque chose qui l’a choqué par la suite. Je ne pense pas."

16h - "Il pouvait péter les plombs pour pas grand-chose", raconte David. Il décrit Lelandais comme quelqu'un de "caractériel et impulsif". "Il a toujours été comme ça."

15h50 - "C'est une personne qui ne parlait pas vraiment de son ressenti." David, un ancien "très bon ami" de Nordahl Lelandais, est appelé à la barre. Tous deux ont été très proches jusqu'à ce que leurs parcours divergent. "(Nordahl Lelandais) n'avait pas de travail, il vivait chez ses parents, il se levait à midi. On n'avait plus du tout la même vie."

15h45 - La nuit de la disparition d'Arthur Noyer, Nordahl Lelandais avait demandé à Héléna s'ils pouvaient se voir. Cette dernière travaillait et a donc refusé.

15h30 - "Pour moi, il était normal", insiste-t-elle. Leur dernière rencontre se déroule après la mort d'Arthur Noyer et alors que Nordahl Lelandais décrit une année de "déprime". La témoin dit n'avoir rien remarqué d'anormal.

15h20 - Héléna, 54 ans, a fait la connaissance de Nordahl Lelandais sur un site de rencontre en 2016. "Avec moi, il était correct. Je n'ai rien à lui reprocher", affirme-t-elle, décrivant une relation amicale puis amoureuse. Sur ce site, il se faisait appeler Jordan. Ils se sont vus pour la dernière fois au printemps 2017. "J'ai été choquée quand j'ai su ce qu'il se passait. J'ai été la dernière personne à y croire."

15h10 - L'audience reprend avec l'audition d'un nouveau témoin.

13h45 - Suspension d'audience. Reprise des débats à 15h.

13h43 - "J'aurais très bien pu finir comme le caporal Noyer", souffle le témoin lorsque Maître Jakubowicz lui demande ce qu'il entend en disant "j'ai manqué de discernement". 

13h40 -  Richard évoque la consommation de cocaïne de Nordahl Lelandais, "quasiment à chaque fois qu'on se voyait". "J’essaye d’être neutre aujourd’hui. Je me suis pas senti en danger. J’ai pas décelé quelqu’un de dangereux. J'ai manqué de discernement."

13h25 - Le témoin poursuit le récit de cette première rencontre au cours de laquelle Nordahl Lelandais se présente "en treillis, rangers et gilet pare-balles", le "met dans le coffre de sa voiture" et l'emmène au lac suivant le scénario convenu entre les deux hommes. "Ensuite on a eu un rapport sexuel." Il reconnaît plusieurs rencontres, "moins de cinq", suivant ce premier rendez-vous.

13h15 - Répondant aux questions du président, l'homme raconte leur première rencontre près du lac d'Aiguebelette."Vous aviez convenu d’un scénario ?" demande le président. "Oui. De le voir en tenue militaire. C’était ma demande." "Cette rencontre avait un objectif sexuel ?" Réponse du témoin : "Oui tout à fait".

13h05 - L'heure est désormais à l'audition du dernier témoin de la matinée, Richard, 30 ans. L'homme dit avoir rencontré Nordahl Lelandais en 2016 via un site de rencontres et avoir eu des relations avec lui. "On s'est vus quelques fois vers le lac d'Aiguebelette. J'étais consentant. Il n'y a jamais eu de choses déplacées", déclare-t-il à la barre.

12h50 - Maître Alain Jakubowicz, l'avocat de l'accusé, prend la parole pour interroger le témoin. Il se met à lire une longue lettre que Nordahl Lelandais avait adressée à Céline à la fin de leur relation. "Tu es la femme de ma vie que j’aime vraiment beaucoup, tout plein, très fort (...) Je t’aime tellement que j’aimerais qu’un jour tu me dises que tu es fière de moi, ton homme, ton lapin tout chaud." "Vous pensez que beaucoup de femmes ont reçu des lettres ainsi rédigées ?", reprend Maître Jakubowicz. Céline répond l'avoir donnée à la police sans la lire :  "Ca me donne envie de vomir".

12h35 - La procureure générale précise "pour la loyauté des débats" que les deux plaintes déposées par le témoin pour atteinte à la vie privée et mise en danger de la vie d'autrui ont été classées sans suite.

12h25 - "Est-ce que vous pourriez dire qu’il a une double personnalité ?", demande Maître Boulloud. En réponse, Céline décrit un personnage capable de passer d'une "extrême colère" au "calme absolu" en une seconde. "Pensez-vous que c’est quelqu'un de manipulateur ?", poursuit l'avocat de la famille Noyer. "Absolument", répond-t-elle sans hésiter.

12h15 - Interrogée par Maître Boulloud, l'avocat de la famille d'Arthur Noyer, Céline fond en larmes en évoquant un sentiment de "culpabilité pour Maëlys". "J'aurais pu faire quelque chose."

11h50 - Cette ex-compagne de l'accusé parle de la consommation de drogue de Nordahl Lelandais, de "mensonges" et "tromperies". "Comment décririez-vous son caractère ?" demande le président François-Xavier Manteaux. "Quelqu'un qui se met facilement en colère (...) un menteur", répond Céline. 

11h35 - Céline explique avoir porté plainte pour harcèlement contre Nordahl Lelandais "un an et demi avant son arrestation" dans l'affaire Maëlys. 

11h30 - C'est au tour de Céline, 41 ans, de témoigner. Brune, menue, elle s'avance à la barre et raconte sa "relation d'un an et sept mois" avec Nordahl Lelandais, rencontré d'abord dans un club de sport puis par l'intermédiaire d'un site de rencontres. D'une voix tremblante, elle raconte : "C'est aussi mon agresseur. Après notre rupture j’ai été harcelée 5 mois, traquée. Il cherchait à me tuer"

11h25 - Reprise des débats.

11h05 - L'audience est suspendue, elle reprendra dans dix minutes.

10h55 - Lié par une passion commune pour les chiens, le couple a vécu une relation de huit mois marquée par  "de grosses disputes". L'ancienne petite amie de Nordahl Lelandais le décrit comme "jaloux, possessif", capable de se "mettre en colère fortement" mais aussi d'être "tendre".

10h40 - "Vous avez été enceinte de monsieur Lelandais ?", interroge le président de la cour d'assises. "Oui. Je ne voulais pas le garder, j’ai avorté. Lui voulait le garder. Pour moi c’était trop tôt".

10h30 - Selon cette ex-compagne, leur relation a duré plusieurs mois. Elle raconte une rupture difficile : "j’ai été marquée par la séparation au moment de la rupture dans les mots, dans les menaces et physiquement. Ca a été dur de se remettre après des menaces  'je vais te faire bouffer le carrelage', 'je vais te jeter à la Dent du chat'".

10h20 - Un second témoin est appelé à la barre. Il s'agit également d'une ex-petite amie, Vanessa, une femme blonde âgée de 34 ans. Elle a vécu une relation "amoureuse" avec Nordahl Lelandais en 2013.

10h15 - "Je me rappelle qu’il m’a raconté qu’il s’était battu avec quelqu’un en boîte de nuit à Aix-les-Bains. Il n’y avait rien pour moi de particulièrement choquant. (...) Il ne lui fallait pas grand-chose pour s'emporter", témoigne l'ancienne compagne de Nordahl Lelandais.

10h - L'ex-compagne de Nordahl Lelandais dit avoir été "utilisée comme un alibi" par l'accusé pour la nuit du 11 au 12 avril 2017. C'est la raison pour laquelle elle a été entendue la première fois par les enquêteurs. "Il avait dit être venu chez moi à Saint-Baldoph et avoir jeté des cailloux sur les volets". 

9h50 - Interrogée par Me Bernard Boulloud, l'avocat de la famille Noyer, la jeune femme précise la nature de sa relation passée avec l'accusé : "J’ai eu l’impression qu’il m’utilisait un peu quand il avait besoin. Il venait me voir et on avait une relation sexuelle. (...) La question pourquoi j'ai accepté cette relation, je me la pose encore aujourd'hui."

9h40 - Chloé évoque des relations sexuelles qui se déroulaient principalement dans la voiture de Nordahl Lelandais. 

9h30 - L'ex-compagne de l'accusé décrit une relation "pas vraiment amoureuse", "avec des coupures, des reprises". Elle avait 17 ans, lui 29. "J’étais une adolescente. Est-ce qu’il a profité de moi, je ne saurai le dire", reconnaît-elle.

9h20 - Le premier témoin est Chloé, une ex-compagne de Nordahl Lelandais. La jeune femme brune aux cheveux longs a vécu une relation intime avec l'accusé entre 2012 et 2015.. "Il ne m’a jamais fait de mal physiquement. Je pense qu’il y avait une certaine emprise de sa part sur moi (...) J’ai été extrêmement choquée quand son nom est apparu dans l’affaire Maëlys, je suis tombée des nues", déclare la jeune femme de 26 ans. 

9h10 - En chemise blanche, Nordahl Lelandais a pris place dans le box des accusés. La deuxième journée d'audience débute devant la cour d'assises de la Savoie.

8h25 - La famille d'Arthur Noyer arrive dans la cour du palais de justice pour assister à la deuxième journée d'audience.

 

8h00 - De nombreux journalistes sont de nouveau présents. Plus d'une centaine de journalistes suivent ce procès.

 

7h30 - Déja une longue file d'attente pour accéder à la salle d'audience du palais de justice de Chambéry. La deuxième journée de débats débute à 9 heures.

 

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