En Savoie, la brasserie du Mont-Blanc double sa capacité de production

Créée en 2000, la brasserie du Mont-Blanc a su imposer son nom et ses produits dans le monde de la bière. Aujourd'hui la société investit pour accroitre encore sa production et répondre à la demande.

C’est un énorme investissement que vient de réaliser la Brasserie du Mont-Blanc. Un million d’euros pour l’achat de 4 cuves de 40 000 litres chacune et mesurant 11 m de haut. Installées à l’extérieur des bâtiments, à la Motte-Servolex, elles vont permettre de doubler le volume de production de cette entreprise qui connaît un développement sans précédent.

Une production de 5 millions de bouteilles par an

"Pour faire cette bière, il faut beaucoup de temps" explique Jacques Chiron, le fondateur de la brasserie, "elle reste en maturation un mois et donc on a besoin de beaucoup de cuves pour laisser le temps au temps".

"Surfant" sur la vague des bières artisanales, cette micro-brasserie "pionnière" en Auvergne-Rhône-Alpes enregistre 50% de croissance par an. De 2, elle est passée à 16 salariés depuis sa création en 2000.

D’autres micro-brasseries ont emboîté le pas. On en dénombre environ 80 actuellement dans la région. Si le Nord et l’Alsace tiennent le haut du pavé pour le nombre d’hectolitres produits, c’est en Auvergne-Rhône-Alpes que l’on trouve le plus grand nombre de brasseurs indépendants.


Pour Sylvain Chiron, ce succès doit tout au goût et à la qualité du produit, "certes plus cher" admet le brasseur mais "qui s’inscrit dans une logique de développement durable". "Toutes ces bières sont fabriquées sans produits chimiques" précise-t-il, "on aime aussi les consommer parce qu’elles sont faites près de chez nous et font travailler des personnes chez nous".

Cette année, la Brasserie du Mont Blanc devrait réaliser 7 millions et demi d'euros de chiffre d'affaire. Après les supermarchés et le développement à l’export dans une vingtaine de pays, elle veut à présent démarcher les cafés, les hôtels et restaurants pour proposer sa bière à la pression.

Un reportage de Cédric Picaud, Vincent Habran et Laétitia Di Bin