Pour dire "stop à l'austérité" et au blocage des salaires. Quatre syndicats, -CGT, FO, FSU, Solidaires-, ont appelé à la grève ce jeudi 9 avril. Certains ont choisi d'aller défiler à Paris, d'autres sont restés pour la manif de Grenoble ou Chambéry.
Premier rassemblement du jour devant la CCI de Grenoble. Là, ce sont des étudiants qui voulaient dire non à l'austérité. "L'éducation ne paiera pas la crise", était-il écrit sur une banderole. Le "gros" rassemblement grenoblois était, lui, prévu dans l'après-midi. Ce n'était pas la foule des grands jours. 2.000 manifestants selon les syndicats, 840 selon la police.
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En France, près d'un quart des enseignants des écoles maternelles et élémentaires auraient cessé le travail, selon les estimations du SNUipp-FSU, principal syndicat des professeurs des écoles. Une mobilisation suivie dans quelques entreprises publiques et même privées.
Hormis dans le ciel, où l'appel à la mobilisation télescopait le mot d'ordre lancé par le premier syndicat de contrôleurs aériens, les transports ont fonctionné normalement. La SNCF a enregistré un trafic normal sur son réseau.
Des syndicalistes savoyards avaient décidé de rejoindre la manifestation parisienne pour "se faire entendre du gouvernement".
Récit Bernard Portugal
Intervenant : Jean Marc Ruffier, délégué syndical CGT Graftech
En organisant un défilé national, la CGT espère aussi faire mieux que lors des journées d'action des deux dernières années, de moins en moins suivies. Et afficher une image de force et d'unité. La journée du 26 juin 2014, à l'appel de la seule CGT, n'avait rassemblé que 4.800 personnes à Paris, selon la police, et celle du 14 octobre 2014 pour la défense de la Sécurité sociale, 5.500.