Guerlain Chicherit 3e du prologue du Dakar 2013

Après son abandon sur l'épreuve 2011 et sa non participation à l'édition 2012, le pilote tignard revient sur le Dakar 2013. Fini les 4x4, cette fois Guerlain Chicherit est au volant d'un buggy XXL. Samedi sur le prologue il a fini 3e.

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Pour le prologue de l'édition 2013, Guerlain Chicherit s'est classé 3e, derrière Lucio Alvarez (2e) et Carlos Sainz (1er) qui a couvert les 13 km en 7 min 40 secondes.


Début décembre, Guerlain Chicherit nous avait reçus entre deux coups de téléphone, trois mails, cinq tweets, et quelques "posts" sur Facebook...

Le Tignard, déjà à fond, déclarait alors : "Je finis tout ce que je peux avant le début de l'épreuve le 5 janvier 2013 à Lima au Pérou, parce-qu'après je n'aurai pas vraiment le temps de penser à autre chose qu'à la course". 

Effectivement il valait mieux gérer les "affaires courantes" car si tout se passe bien Guerlain Chicherit n'aura pas le temps de "penser à autre chose" avant le 20 janvier, jour de l'arrivée du Dakar 2013 à Santiago, au Chili. 


"Je ne suis pas revanchard"

Parler du Dakar avec Guerlain Chicherit, c'est obligatoirement parler d'accidents, et pourtant Guerlain Chicherit a participé à six Dakar et il en a fini quatre, dont un à la cinquième place.

Le pilote savoyard a donc "ramené" plus de voitures à bon port qu'il n'en a cassées, et pourtant pour beaucoup il est avant tout un cascadeur, un "briseur" de voitures. Ses sorties de routes ont laissé plus de traces dans les dunes et l'esprit des gens que ses victoires d'étapes et ses performances en général.

Il faut dire que quand Guerlain se "met une boîte" en voiture, ce n'est pas une petite, c'est souvent spectaculaire.
La dernière en 2011 a broyé une Mini et, cerise sur le gâteau, l'abandon a eu lieu hors course, alors qu'il testait des pièces sur sa voiture. Résultat: privé de "désert" l'année suivante !

"Ce qui m'est arrivé m'a servi de leçon", assène Guerlain, "et j'assume complètement l'accident et ses conséquences. C'est normal que le staff ait eu les boules. Dans la foulée, j'ai perdu mon volant. Mais je n'ai pas baissé les bras. Et puis mes partenaires ne m'ont pas laissé tomber. J'ai pu rebondir, revenir doucement et maintenant faire mon retour sur le Dakar. Mais je ne suis pas revanchard, je ne l'ai jamais été.


Désormais Chicherit rime avec Buggy


"Franchement, quand j'ai été contacté pour tester ce buggy, je n'étais pas chaud. J'ai toujours eu la chance de piloter des 4x4 dans des écuries officielles, et puis là je me retrouve dans un team privé avec un deux roues motrices ! C'est un virage à 180° ! Mais je ne le regrette pas..."

En prononçant ces mots, les yeux de Guerlain s'agrandissent malgré les cernes, ils pétillent. Il n'y a aucun doute, il y a bien eu coup de foudre entre l'homme et la machine.

"Par définition c'est une voiture puisqu'il y a quatre roues, une carrosserie et un moteur, mais en fait c'est un petit monstre ! Il va vite, absorbe tous les mouvements, sur tous les terrains. Il est scotché au sol alors qu'on a l'impression de tanguer en permanence. C'est comme si des tentacules lui permettaient de toujours s'agripper au terrain. Du bonheur !"


"On y va pour gagner, mais je ne sais pas si on en est capable"

Les années passant, l'expérience aidant, Guerlain Chicherit ne crie plus sur les toits qu'il y va "pour gagner". Mais en même temps, participer pour les paysages, pour la joie d'y être, ce n'est pas trop la tendance du Tignard.

Si Guerlain va si vite, s'il prend autant de risques, c'est pour accrocher les podiums et de préférence la plus haute marche.

Alors pour 2013, son leitmotiv est le suivant: "On y va pour gagner mais on ne sait pas si on en est capable, autrement dit, je pense que la voiture est super bien préparée, qu'elle dispose de tout ce qu'il faut pour être rapide et encaisser les difficultés énormes de ce tracé.

Mais il reste une zone d'ombre car on ne l'a jamais testée en conditions réelles de courses, dans le cadre d'une vraie compétition, avec beaucoup plus d'adversité, et ça change tout.
"

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