En ce pont de l'Ascension, les randonneurs sont nombreux dans le massif de Chartreuse. C'est aussi l'époque où les jonquilles sauvages sortent de terre. Le parc régional rappelle que leur cueillette est interdite et sanctionnable d'une amende salée.
En ce début du mois de mai, les jonquilles sauvages sont parmi les premières fleurs à sortir de terre dans les prairies d'alpage. Comme les promeneurs qui affluent en ce pont de l'Ascension, ces fleurs ouvrent un peu partout leurs pétales dans le massif de Chartreuse.
Si les jonquilles sauvages fleurissent tôt dans l’année, "c’est pour mieux profiter de la lumière, avant éclosion des autres fleurs ou feuillaison des arbres qui risquent de lui faire de l’ombre", explique le parc régional de Chartreuse. Les parterres de fleurs sauvages ainsi observés sont alors signes du caractère ancien, mature et préservé de leur milieu. Une biodiversité que protègent les employés du parc régional.
Une amende de 750 euros
C'est pour cette raison que, même si la tentation est forte de ramener un bouquet à la maison, la cueillette des jonquilles est très strictement limitée dans les limites du parc régional. La réglementation iséroise interdit de cueillir plus de 15 brins de jonquilles sauvages au risque de 750 euros d’amende, et la cueillette des parties souterraines de la fleur (bulbe) est tout simplement proscrite.
Le parc régional de Chartreuse enjoint ainsi les visiteurs de préférer une belle photo des jonquilles sauvages, à un bouquet ramené dans le coffre de la voiture.