Le tribunal de commerce de Chambéry accorde un nouveau sursis à l'entreprise Spirel de Saint-Rémy-de-Maurienne. Le redressement judiciaire est prolongé jusqu'en juillet avec poursuite de l'activité. Aucun repreneur ne s'est manifesté.
L'activité va pouvoir se poursuivre encore trois mois à l'usine Spirel de Saint-Rémy-de-Maurienne en Savoie. Le tribunal de commerce de Chambéry a accordé, ce lundi, un nouveau sursis au fabricant de moteurs (ancienne propriété du groupe Somfy) jusqu'en juillet. C'est le troisième depuis que l'entreprise a été placée en redressement judicaire, il y a un an.
La décision est assortie d'une obligation de poursuivre la production, à raison de 5500 moteurs par mois.
Cette décision concerne une centaine de salariés, essentiellement des femmes. Elles craignaient de voir l'entreprise placée, dès aujourd'hui, en liquidation, ce qui est aurait été synonyme d'inscription à Pôle Emploi.
A ce jour, aucun repreneur ne s'est manifesté.
Reportage de Claudine Longhi-Bernard et Frédéric Pasquette