Les Jeux paralympiques de Pékin ont été "violents émotionnellement" pour la skieuse savoyarde Marie Bochet

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Médaillée d'argent en super-G, quatrième en géant, cinquième lors du combiné, la skieuse savoyarde Marie Bochet a connu une paralympiade en demi-teinte. Des Jeux "violents émotionnellement autant dans les très belles émotions, que dans les moins bonnes."

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Marie Bochet dans l'attente d'"une coupure" bienvenue. La skieuse savoyarde, médaillée d'argent en super-G à Pékin, a vécu des Jeux paralympiques "violents émotionnellement". Les derniers de sa carrière.

Elle qui avait décroché quatre médailles d'or à Sotchi en 2014, puis encore quatre à Pyeongchang en 2018, a cette fois connu une paralympiade difficile. Tant sur le plan émotionnel que sur les skis, à l'image d'une dernière chute lors du slalom samedi 12 mars.

"Il y avait de la déception à l'arrivée mais il y avait eu tellement de choses. Ce n'était pas que ça. Ces Jeux ont été violents émotionnellement autant dans les très belles émotions, que dans les moins bonnes", a décrit Marie Bochet mercredi lors d'une journée notamment consacrée à une cérémonie pour le retour des athlètes paralympiques à la mairie de Paris.

Trop tôt pour "s'avancer vers une fin de carrière"

Quatrième en géant, cinquième lors du combiné, elle n'a pas terminé la descente et le slalom. Des Jeux en demi-teinte mais qui ont été "riches d'enseignements" pour la sportive de 28 ans. "J'ai reçu énormément de témoignages de bienveillance, de respect pour toute la carrière que j'avais faite. Par mon équipe mais aussi les équipes étrangères. Je ne les aurais peut-être pas eus si j'avais gagné".

"Ca me brisait de ne pas arriver à m'exprimer et faire ce ski qui me fait du bien", regrette Marie Bochet, frustrée de ne pas avoir toujours pu "mettre en place le ski dont (elle) étai(t) capable", notamment dans les épreuves techniques. Mais la skieuse aux 102 victoires en Coupe du monde s'est dite "soulagée" de l'argent en super-G "car je m'étais régalée".

Désormais, elle partira disputer les championnats de France à Montgenèvre (Hautes-Alpes) à la fin du mois de mars avant de prendre une pause. "Je ressens ce besoin de coupure, de prendre un peu l'air", explique Marie Bochet. La Savoyarde estime que "s'avancer vers une fin de carrière aujourd'hui ne sert à rien, il y a des choses qui sont trop fraîches".

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