Ce mardi 24 février, à Paris, lors du sommet franco-italien, François Hollande et le président du Conseil italien Matteo Renzi ont acté la réalisation de la liaison ferroviaire transalpine Lyon-Turin en faisant le point sur une succession de décisions attendues en faveur du chantier.
"Création du promoteur public pour mener à bien les travaux, candidature conjointe à l'appel à propositions européen pour un cofinancement à hauteur de 40%, concrétisation des engagements financiers des deux Etats", voilà en résumé les décisions prises par les chefs d'Etat français et italiens. De quoi prouver que le Lyon-Turin est encore sur les rails.
Pour Jean-Jack Queyranne, président de la Région Rhône-Alpes: "C'est une semaine décisive, qui apporte toutes les garanties nécessaires au lancement de ce chantier historique. Nous sommes passés des déclarations aux actes, de la phase de projet à la phase de chantier. La France et l'Italie ont réaffirmé aujourd’hui leur volonté de faire de l'axe ferroviaire entre Lyon et Turin l'un des grands axes européens du Sud de l'Europe. C'est une bonne nouvelle pour la France, pour la Région Rhône-Alpes, et pour tous nos concitoyens qui vivent et travaillent dans les Alpes.
Jean-Jcak Queyranne qui dit vouloir faire de ce grand chantier "une opportunité d'emplois et de développement économique pour la Maurienne et Rhône-Alpes, qui permettra de préserver le cadre naturel exceptionnel des Alpes. La liaison ferroviaire Lyon-Turin fret et voyageurs est un levier de croissance économique, un défi
écologique majeur et une ambition européenne réaffirmée."