Marine Le Pen était en Savoie ce samedi 16 mars 2019. Après une rencontre avec la presse régionale à la mi-journée, la présidente du Rassemblement national a tenu un meeting à La Rochette en vue des européennes.
La présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen, était en visite en Savoie ce samedi 16 mars 2019. Elle a tenu un meeting à la Rochette dans l'après-midi.
Voir le reportage de Jordan Guéant et Cédric Lepoittevin.
C'est par une rencontre avec la presse régionale que Marine Le Pen a débuté sa visite officielle dans le département. Elle s'est notamment exprimée sur le projet Lyon-Turin et sur les débordements en marge de la nouvelle manifestation des gilets jaunes à Paris.
Pour Marine Le Pen, le Lyon Turin "doit se faire même s'il n'est pas si utile qu'annoncé car beaucoup d'argent a déjà été engagé". Selon elle, "Bruxelles doit payer". Elle raille par ailleurs Laurent Wauquiez, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, sur sa proposition de le financer : "Ce sont les habitants qui vont payer, pas Laurent Wauquiez".
La présidente du Rassemblement national s'est aussi exprimé sur les conséquences du Brexit dans la région et sur le tourisme d'hiver : "pas d'inquiétude car nos paysages sont magnifiques et notre gastronomie exceptionnelle, les Britanniques viendront toujours". Toujours sur le Brexit, Marine Le Pen considère que "l'UE est une secte, il est plus facile d'y entrer que d'en sortir".
Pour sa première visite en Savoie, Marine Le Pen avait programmé un meeting en vue des Européennes sur la commune de la Rochette. Peu avant 15 heures, une cinquantaine de personnes manifestaient devant le gymnase où devait se tenir la réunion politique.
A l'intérieur du gymnase de La Rochette, environ 500 à 600 personnes sont venues écouter Marine Le Pen.
Le discours de Marine Le Pen a été très axé sur l'immigration. "En Savoie, beaucoup de gens se sentent encore préservés. Mais jusqu'à quand", a déclaré Marine Le Pen, avant de poursuivre : "on a le sentiment que désormais, tout est fait pour privilégier les nomades aux sédentaires".
Quelques projectiles ont été lancés sur les fenêtres en PVC du gymnase où se déroulait le meeting. Entre 40 et 50 gendarmes mobiles ont été mobilisés pour garantir la sécurité de la réunion publique.
La présidente du Rassemblement national avait en revanche préféré annuler une visite privée à la Rotonde SNCF de Chambéry. La CGT avait écrit au patron de la SNCF pour dénoncer cette visite dans ce haut lieu de la résistance.