Le groupe familial allemand Trimet a officialisé, ce lundi 16 décembre, la reprise des sites de Saint-Jean-de-Maurienne, en Savoie, et Castelsarrasin, dans le Tarn-et-Garonne, après avoir reçu le feu vert des autorités de contrôle européennes et françaises.
La reprise des usines d'aluminium de Saint-Jean-de-Maurienne et de Castelsarrasin, qui appartenaient au groupe Rio Tinto Alcan (RTA), "vient d'obtenir le feu vert des instances de contrôle françaises et européennes", a indiqué Trimet dans un communiqué.
"Ces deux sites s'intègrent parfaitement à l'orientation stratégique de Trimet. Ceci vaut également pour les employés qualifiés et le niveau technique des installations", a déclaré Martin Iffert, qui va prendre la direction de Trimet France SAS en qualité de PDG.
Le groupe allemand avait signé en juillet un protocole d'accord pour la reprise des deux usines après quatre mois de négociations avec RTA et le ministère du Redressement productif.
Trimet, qui emploie 1.900 personnes en Allemagne, détient 65% du capital de la nouvelle société, et EDF les 35% restants.
A Saint-Jean-de-Maurienne, un panneau Trimet a rapidement remplacé celui de Rio Tinto, le signe d'un espoir pour les salariés.
Satisfaction des ministres
Dans un communiqué commun, le ministre Arnaud Montebourg et le ministre savoyard Thierry Repentin estiment que "pour les 500 salariés de l’usine et les quelques 2000 personnes de l’écosystème aluminium de la vallée de la Maurienne dont le travail dépend de cette belle usine de Saint-Jean, le 16 décembre 2013 restera une date importante, la date où une nouvelle page de l’histoire de l’aluminium français a été écrite."
Arnaud Montebourg et Thierry Repentin qui donnent rendez-vous à la nouvelle entité Trimet France, à Saint-Jean-de-Maurienne, "pour la remise en route de la ligne de production qui avait été arrêtée il y a quelques années."