Trois personnes mises en examen après l'intervention du GIGN à Grenoble

Trois des sept personnes interpellées mardi 17 septembre à Grenoble dans le cadre d'une enquête sur le hold-up d'une bijouterie ont été mises en examen ce vendredi  et placées en détention provisoire.

Interpellées au cours d'une vaste opération qui a mobilisé une centaine de gendarmes, les trois personnes ont été mises en examen par une juge d'instruction de Chambéry pour des faits de "vol à main armée en bande organisées et destruction par incendie en bande organisée", selon un communiqué du parquet.

 Ils sont suspectés d'avoir attaqué la bijouterie Le Manège à bijoux, dans la zone commerciale de Drumettaz-Clarafond, près d'Aix-les-Bains (Savoie), le 10 janvier 2013. Dans leur fuite, les malfaiteurs avaient incendié leur voiture dans un tunnel de l'A43 entre Chambéry et Lyon.

L'une des trois personnes mises en examen "était déjà incarcérée à la suite d'une condamnation prononcée pour vol à main armée commis dans une supérette", selon le parquet. "Une autre est également renvoyée devant une cour d'assises du chef de complicité de meurtre", selon la même source. 

Lors des perquisitions, les enquêteurs de la section de recherche de Chambéry ont découvert "des éléments utiles à l'enquête", est-il précisé. Les investigations se poursuivent "afin de déterminer d'éventuelles complicités et d'effectuer des rapprochements avec d'autres affaires le cas échéant", ajoute le parquet.

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