La fonderie Métaltemple n'est toujours pas fixée sur son sort. Ce lundi 27 mai, le tribunal de commerce de Chambéry a reporté son audience au 4 juin. C'est ce qu'avait réclamé l'administrateur judiciaire qui cherche encore des solutions pour trouver de l'argent.
Le Syndicat CGT Métaltemple s'attendait à cette décision du tribunal de commerce de Chambéry. Denis Bergeret, représentant syndical, précise que la situation de l'entreprise basée à Saint-Michel-de-Maurienne est toujours très compliquée. "Les caisses ne sont pas vides, mais les fonds ne sont pas suffisants pour reprendre une activité normale", a confié ce dernier en ajoutant qu'il n'y avait "guère d'espoirs pour les salariés" qui envisagent des opérations coups de poing pour forcer Renault et Peugeot à honorer leurs promesses d'aides.
Accorder une ultime perfusion
Selon la CGT Métaltemple, les commandes pourraient être retardées dans le but de voir Renault et Peugeot injecter les 1 millions 500 000 euros restants, qu'ils avaient accepté de donner à la société savoyarde, après une réunion au ministère de l'Industrie. Autre espoir pour les salariés, l'intervention des collectivités territoriales.
"Les collectivités territoriales doivent prendre en compte nos problématiques et nous accorder une ultime perfusion", précise le syndicat CGT. Ces dernières seraient en mesure de procéder à un leaseback. Cette transaction financière est en fait une vente d'actifs dans l'optique d'une location. Cette transaction commerciale permettrait à Métaltemple de disposer immédiatement de liquidités et de continuer à disposer de ses locaux.
Ce mardi 28 mai, une assemblée générale sera organisée devant les bureaux de la direction de Métaltemple à 10 heures.