Jeudi 26 septembre, aux alentours de 20h, les forces de l'ordre ainsi que les pompiers sont intervenus dans un appartement quai Créqui à Grenoble, pour des faits de violence conjugale. Le couple, apparemment très alcoolisé, a terminé la nuit au commissariat.
La soirée a été agitée au 5 quai Créqui de Grenoble. Un homme, intrigué par des cris et des bruits de coups, se rend devant la porte de ses voisins d'où proviennent les hurlements d'une femme. Il frappe à la porte mais personne ne réagit. Il décide alors d'appeler la police.
Cinq minutes plus tard, le courageux voisin décide alors de redescendre après que la porte s'est enfin ouverte. Ce dernier se voit accueillir par un homme très en colère, qui fini par le braquer avec une arme à feu. Le voisin s'enfuit en courant et prévient une nouvelle fois la police. Selon les forces de l'ordre, deux détonations, sans traces d'impact, auraient été entendues.
Le voisin braqué avec une arme à feu
« Ça faisait 15 minutes que j'entendais du bruit sur la dispute conjugale, la femme criait "de toute façon tout ce que tu sais faire c'est me taper, me faire du mal". Je suis descendu j'ai frappé deux fois à leur porte, voyant qu'ils ne réagissaient pas j'ai appelé la police une première fois. Je suis remonté chez moi et là cinq minutes après j'ai entendu la porte s'ouvrir, et elle tomber par terre. Lui était en train de lui mettre des grands coups. Elle criait "arrête tu vas me tuer". Donc j'ai pris une bouteille vide je suis descendu pour intervenir et lui dire que de toute façon la police arrivait et là il m'a dit : "Ah oui les flics arrivent ?", il a couru dans son appartement et a pris un pistolet pour me braquer. J'ai appelé la police une deuxième fois pour leur dire de se dépêcher » a confié le voisin en question, au micro de France Bleu Isère.
Arrivés sur les lieux, les policiers, accompagnés des pompiers, se retrouvent devant une porte blindée que le couple refuse d'ouvrir. Les sapeurs-pompiers sont dans l'obligation de défoncer la porte afin d'entrer dans l'appartement. Ils entament des négociations qui se terminent par deux interpellations. Le concubin, âgé d'une cinquantaine d'années, a été placé en garde à vue, la femme a quant à elle été conduite en cellule de dégrisement.