Depuis début mai, le pont entre Le Cheylas et La Buissière est fermé. Et pour cause, l'une de ses piles s'est enfoncée de 75cm ce qui a engendré un spectaculaire décrochement de la structure. Pour l'instant, on ne parle pas de rénovation mais de protection d'une rive en cas d'effondrement.
Et si le pont entre Le Cheylas et La Buissière s'effondrait sur lui-même! D'un coup, les eaux de l'Isère monteraient et les rives seraient recouvertes. C'est pour éviter ce scénario catastrophe, pour les entreprises et habitants installés près de la rivière, que l'on s'affaire ce lundi 6 mai.Des élagueurs ont été dépêchés par l'Association Drac-Isère-Romanche pour nettoyer les abords du chemin de hallage qui sert de digue "naturelle" en parallèle de l'Isère. Une fois cette étape passée, du gros gravier devrait être déversé. L'eau, si elle montait brusquement, pourrait alors s'infiltrer dans cette masse et s'écouler tout doucement. On évitera la vague destructrice pour la zone artisanale qui abrite notamment une scierie. Les travaux vont prendre une bonne dizaine de jours.
Des solutions?
Les différents experts sollicités par le Conseil Général de l'Isère, propriétaire du pont, doivent rendre leurs premiers rapports ce mardi. Il y aura un rapport géologique pour savoir si la pile peut encore s'enfoncer. Egalement attendu, un rapport hydraulique pour comprendre l'impact de la rivière sur cet affaissement. Enfin, des propositions de la part d'un spécialiste des ouvrages d'art doivent permettre d'imaginer plusieurs scénarios.
On parle déjà de provoquer l'effondrement de la partie de l'ouvrage fragilisé, de la remplacer par un pont provisoire avant de la reconstruire. En pareil cas, il y a un risque, l'effondrement de l'ensemble de la structure sur le principe du château de cartes.
Autre piste, la destruction et la reconstruction pure et simple. Un chantier qui pourrait durer plusieurs années et coûter plusieurs millions. Il va falloir trancher rapidement. 2500 automobilistes empruntent ce passage chaque jour.
Des solutions?
Les différents experts sollicités par le Conseil Général, propriétaire du pont, doivent rendre leurs premiers rapports ce mardi. Il y aura un rapport géologique pour savoir si la pile s'enfonce toujours, un rapport hydraulique pour comprendre les causes et enfin des propositions de la part d'un spécialiste des ouvrages d'art.