L'affaire remonte au 8 février. La sanction est tombée ce 18 mars 2021. Pour avoir exhibé un pistolet d'alarme dans une agence d'intérim de Saint-Etienne, un homme de 32 ans a été condamné à six mois de prison avec sursis. Il aurait agi ainsi après l'interruption de son contrat de travail.
Le représentant du parquet avait requis une peine de dix mois de prison avec sursis. Le trentenaire a finalement écopé d'une peine de six mois de prison avec sursis. Ce mercredi 18 mars 2021, il a été reconnu coupable par le tribunal correctionnel de Saint-Etienne de "menace de mort, violence aggravée et transport d'arme".
Les faits remontent au 8 février dernier. L'homme aurait exhibé un pistolet d'alarme dans une agence d'intérim de Saint-Etienne et proféré des menaces. Le trentenaire affirme avoir simplement montré une boîte contenant un pistolet d'alarme à une employée de Manpower en lui expliquant qu'à cours d'argent pour manger il allait devoir le vendre. "Cet ancien militaire conteste avoir proféré des menaces en faisant référence à l'assassinat d'une employée de Pôle Emploi à Valence fin janvier", a déclaré son avocat, Me John Curioz.
- L'assassinat d'une employée de Pôle Emploi a Valence (Drôme) avait eu lieu le 28 janvier dernier. Une DRH d'Ardèche avait également été tuée.
Mission interrompue faute d'activité
Quelques jours avant les faits qui lui ont été reprochés, le mis en cause avait exprimé de la colère dans cette même agence car la mission d'intérim qu'il devait accomplir jusqu'à la fin de l'année dans une entreprise du bâtiment pour laquelle il avait démissionné d'un CDD, avait été interrompue au bout d'une semaine faute d'activité, précise-t-on de même source.
"Les faits ont été ramenés par le tribunal à de plus justes proportions, mais il est regrettable que mon client ait été placé en détention provisoire pendant cinq semaines pour en arriver là", a déploré Me Curioz.