La Fédération PS de l'Isère, dans le cadre de ses désignations internes, a investi Christophe Ferrari comme candidat à la Présidence de la Métro de Grenoble. Le maire de Pont-de-Claix est connu pour être un "écolo-compatible".
L'élection du futur président de la Métro de Grenoble n'aura pas lieu avant une semaine, mais en coulisses on s'y prépare. Les écologistes qui ont désormais pignon sur rue dans cette instance en raison de leur "poids" grenoblois, on fait savoir que la présidence ne les intéressait pas. Les socialistes espèrent donc profiter du moment. Pour cela, ils sont cherchés les "écolo-compatibles" du secteur et le nom de Christophe Ferrari s'est imposé. Le maire de Pont-de-Claix a entamé, depuis longtemps déjà, cette ouverture aux Verts dans son conseil municipal. Face à lui, Yannik Ollivier, le maire de Saint-Martin-le-Vinoux. Au bout du compte, lors de cette primaire, c'est Ferrari qui l'a emporté avec 55% des suffrages militants exprimés.
Reste que le maire de Pont-de-Claix n'est pas le meilleur ami des communistes, qui comptent pour 13 voix à la Métro. Il leur a pris la Mairie, il y a 6 ans, et puis voteront-ils pour celui qui, pendant les municipales, a indirectement soutenu les candidatures des dissidents socialistes d'Echirolles et Saint-Martin-d'Hères face aux candidats du PC?
L'histoire de la présidence de la Métro n'est pas encore écrite.