Martin Fourcade était très attendu ce samedi 8 février pour la première épreuve de biathlon de Sochi. Las, le champion est arrivé à la 6e place du sprint 10 km. Ses espoirs (et les nôtres!) de médaille olympique se sont envolés aujourd'hui. Il est très attendu sur la poursuite à présent.
"C'est une course qui n'est pas mauvaise, mais qui n'est pas assez bonne pour jouer la 'gagne'" a condédé Martin Fourcade.
"C'est un peu une déception, car je pense je l'avais au bout du fusil. Il ne me manque pas grand chose. Je suis un peu déçu".
"C'est toujours étrange entre le résultat et la prestation du jour. Au niveau du résultat, c'est bien sûr une déception. Je venais au minimum pour un podium. Mais c'est la première (course) et il m'en reste cinq.
"C'est un résultat un peu bizarre, beaucoup de monde qu'on connaît, mais peu qu'on attendait à ce niveau. Voilà, un petit coup de marteau sur la tête. Je vais rentrer à la maison, je vais crier un bon coup sous la douche et je serai de retour dans deux jours pour la poursuite".
Au sujet de Bjoerndalen : "Aujourd'hui, grand respect pour le Monsieur, pour l'athlète. Etonnant? Oui, parce qu'on l'attendait pas à ce niveau. Après, il a montré qu'il était encore là. Ca fait cinq olympiades qu'il met des 'j'tons' à tout le monde. On va essayer d'arrêter dès lundi cette mauvaise habitude qu'il a prise. Il m'a mis quelques directs du droit aujourd'hui. J'espère lui rendre la pareille lundi.
"Il faudra analyser à froid ce qui s'est passé pour nous. Je pense que je n'avais pas des mauvaises sensations. Pas les meilleures de l'année, mais c'était pas mauvais".
Une 94e médaille pour le Norvégien Ole Einar Bjoerndalen à 41 ans
Le Norvégien Ole Einar Bjoerndalen, devenu samedi l'athlète le plus médaillé de l'histoire des jeux Olympiques d'hiver à égalité avec Björn Daehli, a entretenu ses rêves de grandeur comme son patrimoine physique en étant toujours à la pointe, pour encore et toujours défier le temps à 40 ans passés.
C'est l'histoire d'un athlète qui a fait entrer son sport dans une autre époque. Comme Merckx en cyclisme, Bjoerndalen est "Le Cannibale", celui qui dévore tous les trophées qui se présentent sous ses spatules.
Aux côtés de ses 94 succès accumulés en Coupe du monde depuis son premier en 1995-1996, de ses 19 titres mondiaux et de ses six grands globes de cristal, le Norvégien vient donc d'ajouter une 12e breloque olympique (7 or, 4 argent 1 bronze) grâce au sprint. Avec une victoire magistrale de surcroît, grâce à un ski de fond sans égal malgré les années qui passent.