Des meubles du village olympique sont vendus dans tous les Emmaüs de France. 54 000 pièces ont été disséminées à travers le pays. À la communauté de Planay en Côte-d'Or, 150 pièces sont en vente pour des prix très intéressants. Le bonus, c'est que ces objets ont appartenu à des athlètes des Jeux.
Des Jeux olympiques de Paris 2024, il n'en reste aujourd'hui que les souvenirs. Mais depuis peu, il est possible d'acheter des fragments de cet évènement qui aura tenu la France et le monde en haleine.
Des meubles du village olympique ont été gracieusement donnés à Emmaüs par le Comité olympique. À la communauté de Planay en Côte-d'Or, les premiers éléments de mobiliers ont été mis à disposition ce mercredi 27 novembre.
54 000 pièces en vente dans toute la France, 150 objets à Planay
Le temps de la compétition, ces tables ou ce pouf ont peut-être appartenu à Léon Marchand, Teddy Riner ou Cassandre Beaugrand. 54 000 pièces du genre, du petit mobilier au matelas, ont été disséminées à travers tous les Emmaüs du pays.
Ici, à Planay, ce sont 150 objets qui ont été acheminés. Ce week-end les premiers achats ont eu lieu, mais le stock s’écoule "gentiment à chaque vente" précise Rachel Fernagu, la responsable adjointe de cette communauté.
"Les gens sont assez satisfaits parce que ce sont des meubles assez modernes et neufs, puisqu’ils ont très peu servi", ajoute-t-elle. "(Ils sont) à bas prix et petit plus : nous ne savons pas qui s’y est assis ou attablé, cela peut-être des grands champions."
"Il y a sûrement de grands athlètes qui en ont profité"
Dans les allées d'Emmaüs, de nombreux curieux viennent découvrir les différents produits. Certains prennent le temps de tester avant d’acheter. Une femme examine avec minutie un petit meuble de rangement, tirant tous les tiroirs avec précaution.
Beaucoup de clients âgés essayent seulement avec les yeux. Les petits fauteuils bleus ne semblent pas les convaincre. "Il faut être jeune et sportif pour pouvoir se relever des fauteuils", observe une acheteuse au manteau rose et aux lunettes assorties d’un air amusé. "Mais c’est joli. Il y a sûrement de grands athlètes qui en ont profité. C’est bien que ce soit donné aux Emmaüs et que cela leur fasse un petit plus."
"C’est quand même toute une histoire", s’émerveille une autre acheteuse. "Ils nous ont fait vibrer pendant trois semaines."
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Et forcément les sommes demandées pour ces pièces sont attractives : 30 € le fauteuil, 20 € le pouf... "Les prix d’Emmaüs cela défie toute concurrence", confirme une dame aux cheveux blancs. "On vient régulièrement, c’est très agréable."
Ce dimanche, plusieurs pièces étaient encore disponibles. À Planay comme dans la plupart des Emmaüs de France, du mobilier va continuer d'être acheminé petit à petit pendant les trois prochaines années.
► Avec Alexane Clochet et Zahra Douche.