Le secrétaire d'État chargé du Tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne, a expliqué q'un pass sanitaire obligatoire pour les remontées mécaniques était "une réflexion en cours", au micro de Sud Radio, ce mardi 19 octobre.
L'obligation du pass sanitaire pour les remontées mécaniques en montagne pour les vacances de fin d'année est "une réflexion en cours", a déclaré le secrétaire d'État chargé du Tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne, ce mardi 19 octobre.
"C'est une réflexion qui est en cours, on se pose la question et on apportera la réponse prochainement", a-t-il déclaré sur Sud Radio.
[#SudRadio] @JBLemoyne "Aujourd'hui les stations sont dans le droit commun national pour le #PassSanitaire. Pour les remontées mécaniques, à ce stade, pas encore. Mais il ne faut pas l'exclure. C'est une réflexion en cours"
— Sud Radio (@SudRadio) October 19, 2021
"Il ne faut pas l'exclure"
Actuellement les stations déjà ouvertes comme Tignes dans les Alpes, "sont dans le droit commun". Il s'explique : "C'est à dire que si vous allez dans un restaurant dans une station, on vous demandera votre pass sanitaire, si vous allez en boîte de nuit on vous demandera le pass sanitaire."
"Pour les remontées mécaniques, à ce stade c'est sans le pass sanitaire", a-t-il dit mais "il ne faut pas l'exclure parce que le pass, c'est ce qui permet de rester ouvert quoi qu'il arrive".
Le secrétaire d'État a notamment évoqué le marché britannique "très important pour le ski français". Or, "on voit qu'en Grande-Bretagne le taux d'incidence et le nombre de cas est très élevé, entre 40 000 et 50 000 cas par jour et en France on voit une légère hausse du taux d'incidence", a-t-il précisé.
Jean-Baptiste Lemoyne a aussi minimisé l'impact qu'une telle décision pourrait avoir : "Aujourd'hui, 85 % de la cible vaccinable est vaccinée et la plupart des gens qui viennent en station prennent un TGV, ceux qui viennent de l'étranger prennent un avion, donc ils sont soumis de fait au pass sanitaire".
Les stations dans l'attente
Quelques stations comme Tignes, mais aussi Les 2 Alpes, ouvrent prématurément et donnent accès à leur glacier. Milieu novembre, davantage de stations ouvriront pour leur saison hivernale. Jean-Luc Boch, président de France-Montagnes et de l'Association nationale des maires des stations de montagne (ANMSM), regrette qu'une décision ne soit pas encore prise : "Il faut désormais prendre une décision claire et rapidement. Seul le gouvernement peut décider et il ne faut plus jouer l'arlésienne."
Pour lui, un pass sanitaire obligatoire pour les remontées mécaniques n'est pas une difficulté : "Je ne suis pas inquiet. Si ce sera avec un pass, alors ainsi soit-il. Mais, il faut se décider. Il faut que l'on soit sûr afin de sécuriser les clients et de pouvoir mettre en place un moyen de contrôle rapide." Si le pass venait à être demandé, des vérifications au moment de l'achat du forfait pourraient être une des solutions, envisage Jean-Luc Boch.