C'est l'histoire d'un flic suisse qui s'était vu refuser le droit, par sa hiérarchie, de faire des clichés des voitures accidentées sur les routes de la Confédération. Heureusement, son témoignage sur la société a été élevé au rang d'art. Il expose aujourd'hui à la Biennale de Venise.
"Comme si un bon agent avait besoin d'une photo pour établir les circonstances d'un carambolages", auraient dit ses chefs. Alors, Arnold les a faites les photos mais plutôt pour alimenter son album à souvenirs, exercer aussi son incroyable sens du cadre.
Car si ses clichés ne séduisaient guère dans la police, chez les photographes d'art en revanche, Arnold a tout de suite fait un tabac. C'est un peu cette transformation du vilain petit canard des forces de l'ordre en photographe témoin de son temps, que le magazine transfrontalier de France 3 Alpes vous raconte.
>> Alpexpress Suisse/Italie du 3 octobre