A Grenoble, la société SymbioFCell développe des moteurs à l'hydrogène utilisant une pile à combustible mise au point par le CEA. Avantage: le double d'autonomie par rapport au moteur électrique.
A Grenoble, l'entreprise SymbioFCell, et un laboratoire du Commissariat à l’énergie atomique, le CEA-LITEN, développent un tout nouveau type de moteur, utilisant "simplement" l'hydrogène et l'oxygène comme combustibles. Le principe théorique est connu depuis 1837, mais sa mise en oeuvre représente une véritable révolution dans le domaine des transports. Son double avantage : il est moins polluant que le moteur à explosion classique, et plus autonome que le moteur électrique. SymbioFcell, est l’une des premières en Europe à lancer une ligne de fabrication en série. Reste un handicap de taille: la production de l’hydrogène. Il provient actuellement de l’industrie pétrochimique. Mais le CEA planche sur des projets pour produire le gaz à partir d’énergies renouvelables.
Quant à la distribution, un réseau d’approvisionnement d’une cinquantaine de stations va être mis en place, d’ici à 2015, mais… en Allemagne.