Depuis la rentrée des vacances de Noël, une collectivité normande, Louvier, est devenue la première en France à financer des cyclo-bus scolaires. Ces drôles de véhicules permettent à une trentaine d'enfants d'aller à l'école et d'en revenir en pédalant. Un projet similaire est à l'étude à Grenoble.
Les trajets d'un peu moins de 4 kilomètres, sur ces quadricycles à assistance électrique, sortes de rosalies mais adaptées à la route, ont débuté depuis la rentrée, à l'issue des fêtes de fin d'année, dans la ville de Louviers (Eure).
Répartis dans trois cyclo-bus d'une dizaine de places, circulant sur trois parcours différents, des élèves issus de classes allant du CP au CM2, pédalent avec entrain malgré les températures hivernales. Equipés d'un casque de cycliste bleu et d'un gilet jaune fluo jaune, ils roulent à une vitesse très raisonnable de 15 km/h.
Une expérience rodée pendant deux ans à Rouen
Cette expérience avait été rodée depuis plus de deux ans pour deux écoles de Rouen. Elle a été très médiatisée -jusqu'en Corée du Sud - mais la ville de Rouen et la métropole n'ont pas adhéré au projet.
Les trois jeunes promoteurs de ce nouveau moyen de transport sont allés le proposer ailleurs. Au sud de la métropole normande, la Communauté d'agglomération Seine-Eure a saisi la balle au bond.
Et à Grenoble ?
Dans la métropole de Grenoble, le projet de Vélobus scolaire a été selectionné parmi les idées soumises au vote du budget participatif.
Le service presse de la ville indique qu'une réunion est organisée le 20 janvier entre la porteuse du projet et les élus.
Les vélobus ont déjà été testés pendant quelques jours en 2016 dans une école de la ville.