Dans le classement du journal Le Monde du 18 décembre 2013, l'Université Joseph Fourier de Grenoble se situe dans le top 10 des meilleures universités françaises en sciences et technologies en matière d'insertion professionnelle.
Ce classement des universités s'appuie sur la dernière enquête du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche sur l'insertion des étudiants diplômés de l'université en 2010.
Avec 91% d'insertion professionnelle 30 mois après l'obtention de leur diplôme de Master, l'Université Joseph Fourier de Grenoble parvient à la 9e place des meilleures universités françaises en sciences et technologies en matière d'insertion professionnelle.
Des masters réputés
Si globalement l'accès à l'emploi à l'issue d'une formation universitaire en sciences et technologies est plus facile que dans d'autres domaines, l'Université Joseph Fourier de Grenoble a développé certaines filières visiblement efficaces en terme d'accès à l'emploi. C'est le cas du Master Ingénierie, traçabilité, développement durable qui forme des professionnels du nucléaire industriel à Valence et qui enregistre un taux d'insertion professionnelle dès la sortie du diplôme de 80% et de 100% à 18 mois. Le Master MIAGE dans le domaine de l'informatique appliquée à la gestion est également dans les mêmes excellents taux d'insertion ainsi que le Master Mécanique, énergétique et ingénierie.
L'UJF se distingue également dans sa capacité à insérer ses diplômés sur des emplois stables et à des niveaux de salaires au-dessus de la moyenne nationale. Dans les domaines d'expertises en sciences et technologies, l'Université Joseph Fourier est reconnue pour avoir développé des filières professionnelles en lien étroit avec les industries du secteur.
Chiffres clefs de l'UJF
15400 étudiants - 13 mentions de Licences - 14 mentions de licences professionnelles - 14 mentions de masters - 5 écoles doctorales - 8 DUT - 1 diplôme d'ingénieur - 3 diplômes de santé.
Méthodologie de l'enquête du ministère
La quatrième enquête annuelle sur l'insertion des étudiants diplômés de l'université, réalisée en décembre 2012 par le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche, cible les étudiants français, titulaires d'un diplôme universitaire de technologie (DUT), d'une licence professionnelle ou d'un master, obtenus en 2010. Les licences générales ont été écartées, car plus de 92% des étudiants poursuivent leurs études.En dessous de trente répondants par discipline dans l'Université les indicateurs d'emploi ne sont pas significatifs.
30 questions ont été adressées par le ministère de l'enseignement supérieur aux établissements. Seules les universités de Paris-Dauphine, Guyane et Nîmes n'ont pas participé.
Au total, 47.794 étudiants ont répondu. Quelque 16.911 licenciés professionnels (soit 38,4 % des 44.060 diplômés de 2010) et 28.251 titulaires d'un master (soit 27,80% des 101 607) ont répondu.
Sur les DUT, seuls 2632 titulaires ont répondu (soit 5,5 % des 47.364 diplômés de 2010). Ce taux faible s'explique par le fait que 87 % d'entre eux poursuivaient leurs études en 2012.
