La Cour d'appel de Grenoble a confirmé une décision du conseil des Prud’hommes de Vienne ce jeudi 16 mai. 54 anciens salariés de Valeo ont été reconnus victimes de la négligence de leur entreprise qui ne les aurait pas assez protégés contre l'amiante.
Accusé d’avoir exposé ses salariés à l'amiante, Valeo avait déjà été condamné il y a deux ans, par le conseil des Prud’hommes de Vienne. Après avoir fait appel, l'entreprise se retrouve à la case départ. Les 54 salariés sont reconnus victimes d'un manque de protection face à l'amiante et, à ce titre, devraient recevoir 12.500 euros chacun.
Si les Prud’hommes avaient relevé deux préjudices, "préjudice d'anxiété et de bouleversement dans les conditions d'existence", la Cour d'appel n'a reconnu qu'un préjudice global. Là où cette affaire est un peu différente dans le domaine de l'amiante, c'est qu'il ne s'agit pas d'une "réparation" mais d'une "prévention". En effet, il n'y a pas de malades parmi les plaignants.
Valeo peut encore se pouvoir en cassation.