Soupçons d'emplois fictifs au Parlement européen : Michèle Rivasi répond aux accusations du FN

Mis en cause par le FN pour d'éventuels emplois fictifs d'assistants au Parlement européen, une vingtaine d'eurodéputés font l'objet d'une enquête pour abus de confiance. Parmi eux, Michèle Rivasi, députée européenne (EELV) et conseillère municipale de Valence.

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« J’ai été la première surprise », déclare Michèle Rivasi, concernant les accusations du FN à son encontre.

Le parti d’extrême droite, mis en cause pour des emplois fictifs au Parlement européen a saisi l'office antifraude européen (Olaf) en dénonçant une une trentaine d'assistants, venus de tous les partis politiques, cumulant leur travail au Parlement avec des fonctions politiques, soit comme élus soit au sein des partis.

« Aucun de mes assistants n’a de responsabilité dans le parti et aucun n’a de mandat municipal ou électoral », se défend l’eurodéputée, qui ajoute : « dans la liste des assistants qui sont nommés par le F?, il n’y en a aucun que j’emploie ».

Porter plainte ?

Si elle compte porter plainte en diffamation ou dénonciation calomnieuse ? La ministre Marielle de Sarnez, également visée, l'a fait. « Ca sature les services juridiques et on fait payer les contribuables pour des histoires qui n’ont ni queue ni tête », estime Michèle Rivasi.

Après les accusations du FN, une enquête a été ouverte par le parquet de Paris sur une vingtaine de députés de tous bords.

Cinq millions d'euros

Le FN est lui-même visé par une enquête du même type : les juges d'instruction français cherchent à déterminer si le parti d'extrême droite a mis en place un véritable système : dix-sept élus, dont Marine et Jean-Marie Le Pen, Louis Aliot, Florian Philippot, et plus d'une quarantaine d'assistants mis en cause. Le préjudice pour le Parlement européen s'élèverait à près de cinq millions d'euros pour la période du 1er avril 2012 au 1er avril 2017, d'après des chiffres communiqués par l'Assemblée qui siège à Strasbourg.

"Ecran de fumée"

Deux assistants parlementaires ont été mis en examen par les juges parisiens. Marine Le Pen a elle-même été convoquée en vue d'une possible mise en examen, mais elle refuse de se présenter à la justice avant la fin de la période électorale.

Pour Michèle Rivasi le FN « crée un écran de fumée » pour détourner l’attention des enquêtes qui visent le parti.
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