Chevaline : Une nouvelle piste d'enquête démentie par le procureur

Un ouvrage à paraître "The perfect crime", rédigée par un journaliste anglais, évoque une hypothèse troublante : La tuerie de Chevaline pourrait n'être qu'"un meurtre aux racines locales" dont la véritable cible était Sylvain Mollier, le cycliste abattu en même temps que la famille Al Hilli.     

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"The perfect crime"C'est le titre du livre que publie Tom Parry, un journaliste anglais du "Mirror" qui a longuement enquêté sur la tuerie de Chevaline. Il privilégie la piste troublante d'un règlement de comptes qui n'aurait pas visé la famille Al Hilli mais en fait Sylvain Mollier, le cycliste présenté comme une victime collatérale de la fusillade.  

Le journaliste anglais se fonde sur les déclarations présumées du procureur d'Annecy, selon lesquelles l'un des suspects était en relation avec la famille du cycliste français abattu en même temps que la famille irakienne : Et Tom Parry d'évoquer le nom d'un ancien militaire de 50 ans, entendu dans le cadre de l'enquête en avril 2013 et qui s'est suicidé depuis.

  L'hypothèse privilégiée par les enquêteurs est celle d'un meurtre aux racines locales. Nous avons un vrai suspect. Je parle du légionnaire d’Ugine."    


Le procureur d'Annecy aurait ainsi affirmé que l'homme, un ancien parachutiste de la légion étrangère, avait les capacités techniques pour commettre ce geste criminel et qu'il disposait de plusieurs armes déclarées : "Un soldat endurci habitué au maniement des armes". Ce quinquagénaire, qui résidait par ailleurs dans la région, à Ugine précisément, avait été entendu dans le cadre de l'enquête. Une audition qui l'aurait beaucoup marqué au point de souffrir durablement de cette suspicion. L'homme s'est finalement donné la mort par arme à feu en juin 2014 en expliquant qu'il s'était senti injustement "accusé". Une disparition troublante pour le journaliste anglais qui là encore, reprend les questionnements supposés du Procureur de la république d'Annecy .

"Se pourrait-il que ce soit lui ? A-t-il regretté ses actions par la suite et pris sa propre vie ?".





Nos confrères de France TV INFO font valoir qu'aucun élément concret n'incrimine le légionnaire et souligne qu'il pourrait s'agir-là d'une interprétation erronée du journaliste anglais. Cette nouvelle hypothèse repose en effet sur des propos prêtés à Eric Maillaud. Or l'intéressé se défend aujourd'hui de faire du légionnaire un coupable. Dans une interview accordée à Europe 1, le procureur a replacé ses déclarations dans le contexte : "J’ai simplement dit que ce suicide m’intriguait, mais pas que son auteur pouvait être considéré comme un suspect".         
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