Un gendarme de Roussillon a été condamné lundi à une amende pour violences volontaires par la cour d'appel de Grenoble , quatre autres ont été relaxés. Ils étaient jugés pour des brimades envers une jeune collègue qui auraient dégénéré.
La cour a également confirmé la relaxe des cinq militaires de la brigade de Roussillon (Isère) pour les faits les plus graves d'"enlèvement et séquestration" de la jeune femme, a souligné Me Gabriel Versini.
A l'audience du 22 avril, le parquet qui avait fait appel de la décision en première instance, avait requis trois mois de prison avec sursis à leur encontre, ainsi que l'inscription de leur condamnation au casier B2, ce qui les aurait empêchés d'exercer, a-t-il précisé.
La cour a infligé 3.000 euros d'amende, dont 2.500 avec sursis, pour des violences volontaires avec arme, en l'occurence une bombe lacrymogène, à l'encontre du principal prévenu, âgé de 28 ans et maintenu sa condamnation à 150 euros d'amende pour des blessures involontaires survenues lors d'une fête.
En avril 2014, la jeune gendarme avait porté plainte contre ses collègues de brigade, qu'elle accusait de coups, de l'avoir gazée avec une bombe lacrymogène et de l'avoir poussée pieds et poings liés dans une cellule, "pour rire".
Depuis, les cinq gendarmes, qui ont eu "des jours d'arrêt de rigueur", ont été "mutés dans des lieux très improbables", a déploré leur défenseur, dénonçant des "vies professionnelles et familiales gâchées" pour rien.